En 1998, j’avais 14 ans (enfin je crois, le calcul mental n’est pas mon meilleur ami), et pour la finale de la Coupe du Monde, j’avais forcé toute la famille à s’habiller en bleu, en blanc, en rouge ou les trois mélangés. C’était le bon vieux temps.

Il y a une époque où, les jours de matchs, on croisait des gens avec le maillot bleu de l’Equipe de France. Souvent celui de Zidane. Je n’en ai pas vu un seul cette année, même sur un enfant.

Aujourd’hui je suis en bleu, mais je ne l’ai pas fait exprès, je suis en bleu 182 jours et demi par an. C’est en mettant ma capuche sur la tête pour mettre ma veste (la capuche dans la veste, on dirait une bossue, j’ai des problèmes existentiels. Et vous, vous portez la capuche du pull sous ou sur la veste ?) que j’ai pensé à Nicolas Anelka et son look capuche noire, lunettes noires, à son arrivée à Londres (ridicule, il faut bien le dire) .

Donc aujourd’hui pour soutenir les Bleus (Ou Pas), plusieurs solutions :

-Vous continuez de soutenir la France envers et contre tout et vous assumez. Autorisez-vous le look total bleu-blanc-rouge, le maillot de l’équipe de France, voire celui d’Anelka pendant qu’on y est, les tongs assorties dans les chaussettes.

-Vous continuez un peu de soutenir la France mais vous préférez rester discret. Autorisez-vous un peu de de bleu (le bleu c’est la vie et c’est fashion), mais pas trop.

-Vous n’en pouvez plus de tout ce raffût et vous souhaitez que l’équipe de France sorte du Loft et rentre chez elle, optez pour le jaune (le jaune c’est aussi un peu la vie et un peu tendance), ou le maillot de l’Afrique du Sud.

-Vous n’en avez rien à cirer, habillez-vous comme d’habitude.

Vous pouvez aussi faire semblant d’être passionné, partir tôt sous prétexte de voir le match (ça pourrait être le dernier, c’est important), et aller bronzer en terrasse. Dans ce cas là, optez pour la robe d’été ou le short.