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la course en escarpins @sarenza avec de la vidéo dedans

16 novembre : annonce du verdict, la team poney poney run run n’est pas qualifiée pour la course en escarpins. Grosse déception, petit râlage sur facebook (pas comme sur le mur de Elle, je vous rassure), tournage de page

3 décembre, (jour de la course), un vendredi comme un autre où on a hâte d’être le soir, 9h42 : appel masqué. Je ne prends jamais les appels masqués mais dans un élan de curiosité je décroche. « Bonjour Marie, c’est Stéphanie de Sarenza. On a eu un désistement pour la course en escarpins. Comme on sait que ton équipe était motivée…, il me faut 3 noms à 11h30, sinon tant pis »

11h28, pas de news d’Estelle, pas de confirmation totale de Clacla d’amour, pressentie comme 3ème coureuse. Je rappelle Stéphanie, je lui donne mon nom, celui d’Estelle, celui de Clacla, plus ou moins au bluff.

11h30, Estelle dit OK, à fond dedans, c’est trop bien, je m’occupe du look, mes cheveux ne ressemblent à rien…!

11h40, Clarisse dit oui.

19h, rendez-vous à la piscine Molitor, galère pour trouver l’entrée coureuses, vestiaire étroit, pas très chaud, et surblindé comme une rame de métro, et où règne une ambiance légèrement hystérique. Habillement, signature de nos décharges de responsabilité, qui disent qu’en gros si on se prend un talon dans la figure, si on se casse la cheville en deux, ou si on se prend les pieds dans le tapis, Sarenza ne sera en rien responsable et en plus les journalistes auront le droit de le mettre au bêtisier.

19h45 : on se fait maquiller par Benefit avec le truc rose liquide trop cool qui se met sur les joues et sur les lèvres.

20h15 : on sort du vestiaire pour entrer dans la piscine, on trouve un mini truc à manger et une coupe de champagne (c’est tout ce qu’on aura dans le ventre pour la suite de la soirée), on répond à 20minutes (je me suis lancée dans une grande phrase sur « les joueurs de foot – l’antithèse du chic à la française » pour expliquer notre look maillot de foot sur le thème « le chic à la française »), on passe au photocall, on retrouve nos supportrices.

20h15-22h15 : entre photos, musiques, cris d’hystérie des filles (pourquoi les filles hurlent d’une voix aiguë quand elles sont stressées / contentes / impatientes ?), et pseudos échauffements, le temps est un peu long et les pieds un peu douloureux à force de rester debout.

autour de 22h30, la course commence enfin. 32 équipes, 8 lignes, les 4 premières qualifiées à chaque fois. 2 quarts de finale 100% anglais, 2 quarts 100% français. Les françaises sont là pour gagner, les anglaises pour rigoler (en gros). En tant que qualifiées de la dernière chance nous sommes couloir n°8 de la dernière course, mais dossard 31 (et pas 32 bizarrement)

Chaque course dure à peine 40 secondes (même si la soirée en elle-même comporte pas mal de longueurs), quelques minutes et quelques chutes plus tard (mais pas pour nous), nous voilà qualifiées pour les demi-finales.

Ou plutôt pour LA demi-finale française, soit du haut niveau. ça court très vite. A vue de nez, nous sommes arrivées 5èmes ou 5èmes ex-aecquo, soit aux portes de la finale.

Heureusement, l’honneur du maillot est sauf : c’est une équipe française qui a gagné.

Ci-dessous notre quart de finale, il faut regarder la ligne 8, tout à droite. (ci vous voulez comparer, le quart de finale de l’an dernier est là)

Merci à Sarenza pour ce repêchage de dernière minute qui nous permis de courir quand même et de ne pas rater cet évènement. Merci à mes supers coéquipières Estelle la Gazelle, et Clacla, et merci aux supportrices de choc, dont LaPerchée faisait partie, à défaut cette année de courir (La Croix Rouge a eu assez de boulot comme ça). Et merci à Audrey pour la vidéo !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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