Aller à Roland Garros le jour du « Sunday Start« , le dimanche qui donne le coup d’envoi du tournoi.
Visiter les coulisses, centre de presse, salle d’interviews, central.
Faire un tour au musée de Roland Garros et découvrir l’histoire de Roland Garros, et les expositions thématiques en cours « raquettes en folie » de Jean-Philippe Bertrand (que j’ai adoré) et l’Invitation au voyage dont les affiches tourisme voyage m’ont donné très envie d’aller à mer (faire du tennis et du surf dans les mêmes vacances, vous imaginez le bonheur ?).
Se promener sur les courts d’entraînements en guise d’apéritif, Llodra et Benneteau coordonnés dans le tshirt et dans les blagues, Maria Sharapova frappant des coups en silence, Simon sérieux et tranquille.
Déjeuner d’un menu de rêve sous la terrasse ombragée et brumisée du Club des Loges, un des nombreux endroits VIP de Roland Garros (je ne me suis toujours pas remise de la Religieuse Chou pas Chou aux fruits rouges et fleur d’oranger).
Entendre dire que Federer s’entraîne sur le court 18, y accourir le coeur battant, se heurter à une foule démesurée ne laissant pas un seul moyen de le voir alors qu’il est là, tout près. Finalement grimper sur la poubelle avec les enfants, voir Roger deux secondes, le prendre en photo et redescendre avant d’éviter drame ou chute de poubelle.
S’installer dans les loges du court Philippe Chatrier tellement près du court qu’on pourrait taper sur l’épaule du juge de ligne (ce que je n’ai pas fait, bien sûr)
Voir Del Potro se faire soigner le genou, avant de finalement remporter sa lutte contre Montanes 6/2 6/7 6/2 6/1.
Assister à l’entrée sur le court de Jo Wilfried Tsonga, mi émerveillé, mi-stressé. Trembler avec lui le temps d’un set et demi, vivre le stress, l’incompréhension, la surprise de voir un Kutzetsov, jeune russe issu des qualifications, briller par sa décontraction et ses coups bien placés. Entendre Jo se parler à lui-même, raconter ses malheurs au ramasseur, et le remercier en lui rendant sa serviette humide de transpiration. JO est un garçon poli : bien qu’il transpire comme les autres, il pense à remercier le ramasseur de balles aux petits soins pour lui. Assister au retour en chance, en grâce et en puissance du français, mais pas vraiment en toute quiètude.
Voir Tsonga faire la danse des pouces à l’issue d’un match remporté en quatre sets 1/6 6/3 6/2 6/4, lire le soulagement, la joie de la victoire sur son visage et avoir envie de danser avec lui. Se retrouver au milieu d’une flopée d’enfants et d’adolescentes brandissant des balles à faire signer.
Lire sur le tableau d’affichage que Mahut a battu Roddick, même si l’Américain n’était, une fois de plus à Roland Garros, pas vraiment en jambes, c’est une bonne entrée dans le tournoi pour Nicolas Mahut.
Apprendre ensuite la victoire de Mathilde Johansson au terme d’un combat à l’issue indécise face à Rodionova 5/7 7/6 6/4.
Passer une journée à Roland Garros inoubliable et fantastique, je n’irai pas jusqu’à dire que ça n’a pas de prix, et pourtant presque puisque c’est le nom du nouveau programme « Priceless Paris » qui sera bientôt proposé par Mastercard et déjà lancé à Londres, (à Londres ça s’appelle Priceless London, of course) par exemple si vous voulez vous faire une idée. Faire vivre de telles expériences aux adhérents sur des thématiques aussi diverses que Paris a de facettes, c’est le but de ce programme qui sera bientôt révélé. C’est à cette occasion que MasterCard nous a fait ouvert les portes des coulisses et plus de Roland Garros, pour une journée vraiment.. priceless ! Encore mille merci à eux.
