Une semaine de ski avec les copains, c’est l’occasion de milliers de mails échangés pour trouver la station parfaite (Marion est très snob de la station de ski), ce sera les Ménuires, et le domaine skiable des trois vallées, pour réserver un appartement, pour organiser le séjour, et pour dire que décidément, on a vraiment hâte.
Des congés posés sans soldes, une semaine réservée avant les vacances scolaires pour avoir les pistes rien que pour nous (c’était sans compter sur les belges), et roule la voiture de bolosse, direction la montagne et ses côtes enneigées. Passer à Lyon voir d’autres copains, de pas pouvoir les convaincre de venir dormir à 8 dans un appart pour 6, avaler un croissant et partir profiter d’une première après-midi de ski après s’être changés dans la voiture. Ce pantalon de ski enfilé en hâte sur un parking, on ne le quittera plus guère de la semaine. Ces lourdes chaussures de ski seront notre quotidien, et le pire c’est qu’on aime ça.
Et puis, une fois qu’on a fait connaissance avec les pistes, qu’on a accueilli le reste du groupe d’une raclette réconfortante après 11h de voiture, on commence à prendre ses petites habitudes. Le rythme s’installe, le réveil qui sonne, aucune envie de snoozer, un coup d’oeil à la fenêtre pour voir la météo (oui, il neige encore, et on ne voit pas grand chose, ce n’est pas grave, on part skier), le départ pour les pistes, le retour à l’appart pour se réchauffer le temps du déjeuner, le gouter, l’apéro, la bière, le diner, et les yeux qui tombent de sommeil, de cette bonne fatigue d’une journée de grand air, de sport, et de plaisir de la glisse.
Très vite, les noms deviennent familiers, « la grande masse », « becca », le « mont de la chambre », des pistes descendues, remontées, redescendues à l’infini sans que faiblisse la joie de la vitesse et de la glisse. On refait 25 fois nos pistes préférées des Menuires, et on part explorer Meribel, Val Thorens, en quête de nouvelles pistes à aimer aussi. On dévale à toute vitesse, on se lance sur des pistes plus difficiles, on plie les genoux, on sent ses cuisses chauffer, on attend les retardataires en regardant le paysage, on tombe aussi parfois, on s’aide à rechausser, et c’est reparti pour une nouvelle descente effrénée.
On oublie tout, (le principal débat : « oeufs est-il synonyme de « télécabine ») sauf cette neige qui tombe et qui tombe à n’en plus finir dans laquelle on s’enfonce parfois presque jusqu’aux genoux, sur laquelle on peut parfois faire une trace toute neuve et toute fraiche. On l’entend crisser sous nos skis, on la sent tomber sur la capuche, on sait qu’elle est très bonne et que la saison de sports d’hiver bat son plein. On espère le soleil, qui finit par pointer son nez de temps en temps, et surtout, petit farceur, le jour du départ. Pas question de le laisser éclairer la montagne sans nous, on reloue un forfait demi-journée pour un huitième jour de ski magique. Course contre la montre avant le fatidique 12h30 après lequel le pass ne passera plus, on descend à toute berzingue les pistes qu’on a tant aimées pendant la semaine, on remonte dare dare dans le télésiège, car ces précieuses minutes grappillées seront autant de bons souvenirs quand on sera rentrés à Paris.
Un dernier gouter-apéro saucisson-bière-thé à Lyon et les vacances sont déjà finies. Il faudra mettre du blush pour que les collègues disent « tu as bonne mine », mais nous on le sait, cette semaine de ski nous a fait le plus grand bien.
Informations pratiques ski aux Ménuires
– tarifs des forfaits de ski sur le site de la station (la différence entre le forfait 6 (ou 7) jours Les Ménuires vs 3 Vallées n’étant pas si énorme (au point où on en était), nous avons opté pour le forfait 3 Vallées, qui nous a permis de profiter de l’immense domaine skiable des Ménuires, Meribel, Val Thorens… ). N’hésitez pas à profiter de la réduction de l’offre « Tribu » à partir de 3 personnes.
– location de ski : les offres sont nombreuses, notre choix s’est porté sur l’Intersport en bas de notre résidence, pour un service au top, et des skis de qualité.
– hébergement : j’ai la chance d’avoir des copains supers GO qui ont géré le choix de l’appart, les relations avec le proprio, et le non-sautage de caution. Si vous n’avez pas de copains, les Menuires regorgent de résidence avec studios et petits appartements aux pieds des pistes, ce qui est tout de même le critère principal de choix.
