Je fais partie des gens qui recommencent vraiment à courir quand les beaux jours arrivent. L’hiver, je suis une marmotte, mon parc ferme tôt et je pratique plutôt le sport en salle, faute de mieux. Si j’habitais dans un pays ou il fait doux toute l’année, j’irais bien courir tous les matins au bord d’une plage, mais en attendant, j’avoue que j’ai beaucoup de mal à me motiver par temps froid. Même si j’ai eu l’occasion ces derniers mois de participer à deux courses : un running dans Paris pour tester la Flyknit de Nike et un autre running dans Paris pour tester la Boost d’adidas, ce n’est que cette semaine que j’ai réussi à chausser mes running de moi-même et à profiter de l’air doux pour aller courir au parc.
J’en ai profité pour tester mes chaussures Kalenji, et la mini-jupe de running rose (Kalenji toujours) que j’ai achetée récemment. Un corsaire adidas en dessous, de bonnes chaussettes, une brassière de sport et un t-shirt, et me voilà prête à fouler les chemins du parc près de chez moi. Chaussures de running au top : bon amorti et surtout pas de pieds à l’étroit ou de couture pour venir frotter, un test passé haut la main. J’aurais peut-être du prendre la jupe la taille en dessous car l’élastique à la taille descend un peu.
J’ai commis plusieurs erreurs dans cette reprise du running : toute contente de recommencer à courir, je suis partie beaucoup trop vite et au bout de 15min, j’ai du quasiment m’arrêter pour souffler, transpercée par un point de côté. Autre erreur : j’ai re-téléchargé l’application Nike + GPS qui s’appelle maintenant Nike + Running (gratuite sur l’Apple Store) mais je ne me suis pas assurée qu’elle comptait bien en kilomètres (et non en miles). J’ai donc perdu mes points de repère et je ne savais pas vraiment à combien j’en étais. En règle générale, je cours avec l’application Mi Coach d’adidas, mais je voulais comparer (article à venir). D’habitude aussi, je m’arrête après 6km, mais comme je ne savais pas bien convertir les miles en kilomètres et inversement, je me suis accrochée jusqu’à ce que la dame dans mon casque audio me dise d’arrêter. Enfin, j’ai embarqué mon énorme trousseau de clé, au lieu de la clé seule, je l’ai mis dans la petite poche de la mini jupe mais le poids la faisait légèrement tomber et n’était pas franchement agréable.
Mais passons aux côtés positifs de ce petit running de printemps. Prenez moi pour une tarée mais quel bonheur de recommencer à courir ! Quelle joie de pouvoir faire un parcours de course à pied après le bureau ! Depuis dimanche et ce changement de température, je revis, et c’est aussi ce qui m’a poussée à chausser mes baskets ce soir. J’ai couru environ une heure, le temps de venir à bout de ces 10km et passé le moment où j’ai cru que j’allais mourir, une fois que j’avais trouvé mon rythme, j’aurais pu aller au bout du monde. Une heure au vert, une heure à oublier l’hiver, à oublier qu’on est à Paris, entre les cerisiers japonais et les canards, à croiser à chaque tour de parc les mêmes coureurs. Et puis bien sûr, j’étais fière de moi, de m’être accrochée, d’avoir persévéré, et de courir 10km sans mourir dés la reprise.
Je ferai peut-être beaucoup moins ma maligne demain matin, si j’ai des courbatures, mais en attendant je ne saurais trop vous conseiller un petit running de printemps pour bien attaquer l’été !
