Voilà, le changement d’heure est derrière nous, et ce petit décalage horaire va nous plonger dans l’obscurité un peu plus tôt le soir, nous faire avancer un peu plus vers l’hiver, mais aussi nous permettre quelques temps de nous réveiller plus tôt le matin, et d’utiliser cette heure de soleil matinal à bon escient.

Le dimanche matin, c’est différent, grasse matinée oblige, mais le parc, lui, est bel et bien passé à l’heure d’automne. Les parisiens aussi, et en cette matinée ensoleillée, promeneurs, coureurs, poussettes, enfants, poney et canards y gambadent gaiement.

Je n’aime pas beaucoup l’automne, teinté de cette nostalgie « l’été est déjà fini », être privée de soleil car il est déjà couché quand on sort du bureau, ce qui me donne l’impression d’être enfermée malgré ma fenêtre sur le parc Suzanne Lenglen d’Issy les Moules. L’année dernière à cette époque, j’étais à Cancun, et l’eau turquoise curacao m’avait bien aidée à prolonger l’été et à passer le cap vers les couleurs d’automne. Cette année, les températures jouent à l’été indien, mon dernier bain de mer remonte à tout début octobre par un temps complètement estival à Hossegor, et il y a des weekends ensoleillés, des parcs baignés de lumières, des feuilles mortes colorées et la possibilité d’être encore un peu dehors.

Aujourd’hui je n’ai pas vraiment couru, même si j’ai mis mes running, mais un peu de marche (rapide) comme au Club Med avant de rester simplement assise au bord de l’étang à regarder les canards nager et les runneurs courir. Un automne comme ça, ça peut être l’automne… en attendant l’été prochain !