Dans la vie, il faut prendre des risques. On nous le répète beaucoup, on le sait au fond de nous : pour réussir il faut au moins essayer.  Aller au bout de soi-même, sortir de sa « zone de confort », aller toujours plus loin, toujours plus haut, tenter le tout pour le tout, sauter dans l’inconnu. En théorie c’est beau, héroïque, ça fait rêver. En sport, en travail, en amour, en tout, il faut prendre des risques. Bien sûr c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire.

Prendre des risques certes, mais pas n’importe lesquels. Reculer pour mieux sauter, ou choisir de s’entêter, parce que parfois partir c’est fuir. D’un point de vue professionnel, la crise nous fait réfléchir avant de prendre des risques inconsidérés. Et si le vrai risque c’était d’améliorer la sécurité ? Le risque, c’est aussi le choix. Pour prendre des risques, il faut oser, bien se connaître, avoir assez confiance en soi pour s’exposer.

Prendre des risques, en sport, c’est surtout agir avec passion, se dépasser pour mieux gagner, mais se connaitre aussi, car mieux vaut risquer en connaissant ses limites. En sport, le risque c’est le jeu, c’est presque obligatoire.

Prendre des risques, c’est le credo des dernières campagnes pour la coupe du monde de Nike #riskeverything, et notamment le film animé « Last Game« , où le bien (le risque, la beauté du jeu) triomphe du mal (les clones centrés sur le résultat pur et dur). Prendre des risques, c’est ce qui attend tous les sportifs en général et tous les joueurs de football qui partent au Brésil pour la Coupe du Monde en particulier.

Risquer de gagner, et c’est tout le mal qu’on souhaite aux Bleus, mais aussi risquer de perdre, et l’accepter. Risquer de tomber sur plus fort que soi, mais toujours donner le meilleur de soi. Risquer de tout tenter pour gagner, risquer de prendre du plaisir plutôt que de la pression, risquer d’aller le plus loin possible, risquer de revenir avec de beaux souvenirs de la coupe du monde. C’est l’objectif de chaque joueur engagé pour cette aventure brésilienne.

J’ai beaucoup aimé le film animé « The last Game » avec Neymar, Zlatan, Rooney, Ribery… ce côté décalé où les joueurs ne se prennent pas au sérieux. je ne m’attendais pas à rire autant sur une campagne football. Défi relevé.

De notre côté sur notre canapé, nous ne risquons pas grand chose, à part peut-être vivre de grands moments de sport. Je vous souhaite de savoir prendre les bons risques dans votre vie, et je souhaite bien sûr aux Bleus de prendre le risque de gagner, mais surtout de prendre le risque du plaisir du sport.