Forme Running

Les 10km de l’Equipe, le CR Roland Garros

dossard-lequioe

Il y a deux ans j’avais couru les 10Km de l’Equipe en maillot des Bleus, quelques jours juste avant le début de la Coupe du Monde. Cette année, j’aurais pu la courir en maillot zébre ou encore mieux en polo bleu blanc rouge, tant je suis dans ma bulle Roland Garros. Récit d’une course qui va de Châtelet à République en passant par Bastille mais qui s’est terminée pour moi Porte d’Auteuil.

Voilà plusieurs jours que je réponds à tout événement compris entre le 22 mai et le 5 juin : je peux pas j’ai Roland Garros. Si j’avais un dossard pour les 10km de l’Equipe, j’étais tout de même prête à me retirer du tableau avant la course, pour un souci non pas de dos comme Roger ni de virus comme Gaël, mais d’agenda comme Jean-Michel (celui de #jeanmichelagenda). Et puis finalement, j’ai décidé de la courir avant le début des matchs, après 11 jours sans repos ni entrainement, à manger comme une ramasseuse de balles (des pâtes et des bonbons).

Dimanche 29 mai, 8h

Sous un ciel gris et menaçant de pluie (à quand le toit pour les courses (OH WAIT il existe une course dans un tunnel), je passe poser mes affaires au vestiaire des joueurs place de la république. Je rate du coup la photo d’avant-match avec ma team.

8h40 : Une fois n’est pas coutume je suis en avance dans mon sas, je garde mon casque jusqu’au dernier moment, comme Serena, et je sautille pour me (ré)chauffer comme Rafa. Je remonte mes chaussettes, je remets mes mèches derrière l’oreille, je tire sur ma culotte, je suis prête.

nadal-aligne-bouteille

9h10 : Mon départ est lancé dans un Allez les Bleus (sas bleu 47 minutes) retentissant et c’est parti pour une petite heure (à peine un set).

KM 1-4 : j’ai fait attention à ne pas partir trop vite, mais je me rends compte que l’allure nécessaire pour battre mon record est difficile à tenir dans mon état de fatigue. Je m’accroche autant que possible pour prendre de l’avance au chrono, car c’est toujours mieux de faire le break d’entrée pour mener ensuite au score.

KM 5-8 : trop de montées, trop de fatigue, trop de Perrier, je commence à râler comme Andy Murray. Un peu avant le 5ème, il y a eu le changement de côté, j’en ai profité pour boire de la Vittel mais ça ne m’a pas beaucoup rafraichie. Mes jambes ne me portent pas, mon coeur non plus, je suis à deux doigts de quitter le court en pleurant dans une serviette éponge. Mais je m’accroche pour revenir au score.

via GIPHY

KM 9 : J’attends le kilomètre de descente vers la ligne d’arrivée depuis 3 kilomètres, balle de match, la fin est proche !

via GIPHY

KM 10 : enfin l’arrivée, je passe la ligne d’arrivée, sur la Marseillais, coïncidence je ne crois pas. Je pleurniche un peu pour évacuer la fatigue, je récupère mon trophée, et comme je n’ai pas le temps de répondre aux questions de Marion Bartoli, je file reprendre un métro pour aller encourager Richard !

Temps officiel 47″43, pas de record, mais je reviendrai plus forte l’année prochaine (et ce sera l’année de la Décima, vous verrez)

medaille-10kmlequipeJPG

 

Merci à Indesit pour le dossard :)

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

Vous pourriez aussi aimer...