Forme Running

On fait le bilan de ma condition physique

On vous l’avait promis dans cet article, tout, vous saurez tout sur le programme « team élites » Adidas Runners Paris. Vous avez du le lire dans tous les blogs qui recopient le communiqué de presse : la team ARP ce sont les 100 « meilleurs » coureurs de Paris, sélectionnés lors d’une vraie séance de qualification. Ces 100 heureux élus de l' »élite » (usage abusif de guillemets, vous me pardonnerez), seront donc coachés pendant 5 mois pour battre tous les records. Au programme : 10 séances d’entrainements à l’INSEP, quelques cours de kiné, quelques cours de diététique, et un bilan de condition physique complet. C’est de ce bilan que je vais vous parler calmement, car j’ai effectué le mien hier. Je vous reparlerai des entrainements quand on m’aura défini un objectif pour la rentrée. A bon entendeur : je veux un GROS objectif (et pas pour faire des photos de blogueuse mode).

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Bilan de condition physique chez Mon Stade

Depuis mi-mai, nous défilons tous sur les tapis de course de Mon Stade, branchés sur moults électrodes, affublés d’un joli maillot filet pour tester notre condition physique. Depuis plus d’un mois, ils postent avec fierté leur pourcentage de gras sur Facebook. Nous avons tous effectué un « bilan médium de condition physique » chez Mon Stade.

Au programme, trois étapes : analyse de profil (état de santé, mode de vie, antécédents familiaux…), atelier de composition corporelle (déterminer la masse graisseuse, musculaire, osseuse, et l’eau), et atelier capacités cardiorespiratoires (Vo2 max, VMA, seuils ventilatoires…). Pas de panique, je vais vous expliquer ce que j’ai compris.

7 juin : 3 ans après tout le monde (il fallait appeler avant le 24 mai, mais je pouvais pas j’avais Roland Garros), j’appelle Mon Stade pour prendre rendez-vous. On me répond que ce ne sera pas avant juillet vu l’affluence, ça me va très bien et on m’invite à créer mon profil en ligne et à remplir le questionnaire. Là je remplis mes antécédents familiaux, et les miens (néant), bref, en quelques clics ils savent tout de moi.

3 juillet : suite à un désistement je reçois confirmation de mon rendez-vous pour le lundi matin. Adieu la petite bière pendant le match de foot, car vous devez éviter l’alcool et les entrainements intenses 24 heures avant le bilan, et arriver le plus en forme possible.

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4 juillet au matin, je lis le formulaire qui m’explique tout ce qu’on va me faire, et je signe. Je tique un peu sur l’interdiction du rouge à lèvres, je l’envoie aux copines qui me répondent « on attend ton % de gras ». Je suis persuadée au fond de moi d’avoir le taux de gras le plus élevé de toute l’élite, car après 5 mois passés à courir après les kilos perdus pendant la mono j’ai l’impression qu’on ne m’arrête plus !

Analyse de composition corporelle

On commence par me mesurer. Mon 1m72 validé, je peux me présenter au concours Miss France. On a aussi pris mon tour de taille et mon tour de hanches, mais pas de surprises ici non plus. Ensuite, en culotte / brassière, on me fait m’allonger, on m’attache les deux gros orteils ensemble et le scanner passe et repasse pour faire « une cartographie de moi »(enfin ma graisse, mes muscles, mes os et moi). Le préparateur physique me parle en même temps de mes courses, mes temps, mes objectifs, mais je ne dois pas bouger et c’est toujours un peu compliqué !

Pour terminer, on me colle des électrodes sur la main gauche et le pied gauche et on fait passer je cite « un petit courant électrique » pour déterminer tous mes volumes d’eau intra et extra-cellulaires. Ils veulent savoir si je bois assez d’eau  (Spoiler : la réponse est oui).

Et voilà, l’ordinateur sait tout de moi et est même capable de deviner mon poids sans me peser, et de déterminer mon IMC (indice de masse corporelle).  On peut passer à l’étape suivante, le test cardiorespiratoire.

Test cardiorespiratoire : Epreuve d’effort avec échanges gazeux

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On commence par discuter avec le cardiologue. On parle du coeur de mon papa et on écoute le mien. Ensuite on me branche tout plein d’électrodes dans la brassière. On mesure ma fréquence cardiaque au repos, on me fait un joli filet sur mesure, on m’affuble d’un masque pour mesurer les échanges gazeux et c’est parti pour le tapis. Ici aveu : je ne sais PAS courir sur un tapis, je ne l’ai quasiment jamais fait. L’autre jour dans la salle de muscu de l’INSEP les filles m’ont donné deux trois astuces (« quand tu paniques tu te tiens et tu sautes un pied de chaque côté »), mais c’est à peu près tout.

On commence à 6km/h, de la marche rapide, et on augmente de 1km/h toutes les minutes. Il me faut un peu de temps pour m’habituer au tapis, mais ensuite ça « roule » relativement tout seul. On dépasse mon allure pipelettes qui doit être à 9 ou 10km/h, le préparateur physique me fait même mes photos pour Instagram (c’est lui qui a proposé), et ensuite ça commence à se corser. Passé les 14 km/h évidemment, je douille, l’appréhension du tapis aidant, je commence à ne plus vraiment tenir sur mes jambes. Je tiens juste assez pour valider une VMA (vitesse maximale d’aérobie) à 15km/heure, et on arrête la machine. Sur une piste j’aurais pu gratter un chouille mais pas beaucoup plus.

Un peu de récupération, dernière mesure pour vérifier que justement, j’ai bien récupéré, et douche avant l’entretien explicatif de tout ça.

Le bilan du bilan

Le préparateur physique m’a imprimé plein de tableaux et m’explique tout. Je vous le fais en très gros, car je suis tout sauf scientifique (et je suis allergique à excel).

Le gras c’est la vie, et je peux continuer d’en reprendre un peu. J’avais parié sur 22 (comme me le dit ma balance), je suis en fait à 18,4% de masse graisseuse, soit plutôt en bas de la courbe. Mon indice de masse musculaire est à 6, 24 kg/m2, soit dans la norme mais pas très très haut. Pas besoin de faire trop de calculs pour faire cette déduction : il faut que je fasse un peu plus de renforcement musculaire : ça m’aidera à améliorer mes performances, et à me lancer éventuellement sur marathon un jour. Je me suis du coup rendu compte que si j’avais travaillé à reprendre mon gras après la mono, je n’ai pas beaucoup bossé sur mes muscles perdus dans cette bataille. La solution : une petite routine de fitness à la maison, je vais me remettre au Nike+ Training Club !

Ma VMA  (vitesse maximale d’aérobie) est donc à 15km/h soit une allure de 4min tout pile au kilomètre. Mon premier seul ventilatoire est à 9km/h :  en dessous, je peux courir des heures et même discuter en même temps (c’est l’allure pipelette), mon deuxième est à 12km/heure (en fait, jusqu’à 12,8 km/ je suis en ce que j’appelle mon allure semi, c’est à dire que je me sens assez bien pour être régulière). A moi de travailler pour décaler tout ça ! Passion fractionnés.

Mais pour résumer, tout va bien, aucune anomalie détectée, et un certificat médical d’aptitude à la course à pied tout neuf pour m’inscrire à tout plein de courses ! On m’a d’ailleurs sorti un tableau des temps que je pouvais viser sur 10, semi et marathon. Sur semi j’éclate leur prévision (1h43  contre le 1h53 promis avec un peu d’efforts), sur 10, j’ai encore un peu de boulot (47″27 contre le 45″47 qui m’attend si je bosse un peu (tant qu’à faire on va bien finir par gratter le 45 non ?), et sur marathon, si je fais entre autres un peu de gainage et des squats, je pourrais me tenter le 3h57..

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Ya plus qu’à !

J’ai trouvé ce bilan très intéressant. Je sais maintenant un peu mieux comment progresser, je vais pouvoir me faire des petits plans d’entraînements bien adaptés. Ajoutez un super accueil et de la bonne humeur et votre indice de motivation frôle les 90% !

> Mon Stade, 5 rue Elsa Morante, 75013 Paris, monstade.fr

 

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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