Et voilà, c’est fini. La nuit s’est couchée sur l’Euro 2016 et nous nous sommes endormis sur une défaite de l‘Equipe de France. Je pensais que ce n’était qu’un cauchemar, mais non, ce but du Portugal à la 109ème est arrivé pour de vrai, et c’est la Séleçao qui a soulevé la coupe au milieu des confettis paillettes et des papillons de nuit qui volaient un peu partout dans le stade. Car oui, les Bleus ont perdu, mais ils nous ont filé de sacrés papillons dans le ventre pendant tout cet Euro :

– Les étincelles de Dimitri Payet surtout lors de France-Roumanie et France-Islande. Vous voyez quand ils ont lancé le feu d’artifice autour du trophée en cramant tous les insectes autour d’un coup ? Payet pendant cet Euro c’était ça : ça surprend un peu et ça émerveille beaucoup.

– Les échappées d’Antoine Griezmann. Ses adversaires ont souvent eu beau vouloir le capturer, pas de filet à papillon qui tienne pour Grizi, mais le fond du filet souvent trouvé avec 6 buts marqués pendant l’Euro. Celles de Giroud et Pogba en renforts.

– Les virevoltages de Sissoko. Partout tout le temps, cette bestiole que tu écartes de la main et qui revient sans cesse autour de toi. Ceux de Umtiti aussi, de Koscielny et parfois de Matuidi.

– Le clapping géant qu’on a piqué aux Islandais. De quoi créer une extinction de moustiques et un étang d’émotions : une grande vague de passion et d’affection pour cette Equipe de France. CLAP CLAP CLAP WHOOOUU. Les islandais aussi, ces insectes venus d’ailleurs qui ont éclairé l’Euro.

Nos Bleus le savent, s’ils sont en finale, c’est aussi grâce à vous Dimanche, ils auront besoin de tous les Français pour soulever LA coupe #FiersdetreBleus #Euro2016 #FRAPOR w/ @afpphoto

Une photo publiée par Equipe de France de Football (@equipedefrance) le 8 Juil. 2016 à 12h08 PDT

– Cette manie de voleter partout tous ensemble, d’occuper l’attention #jesuispapillon, cette capacité de briller sous les lumières du stade, de nous faire sourire et un peu pleurer, de nous étonner et de de beaucoup nous émerveiller. Les Bleus nous ont fait vivre des émotions comme les papillons de nuit qui ont envahi le stade le soir de la finale : on ne savait pas trop qu’elles seraient là, mais il y en avaient beaucoup et partout.

Merci les bleus de nous avoir fait toucher le ciel, de nous avoir offert un mois de passion et d’émotions. Merci Turkish Airlines pour les billets pour la finale. Le saviez-vous : ces gros oiseaux qui volent dans le ciel diffusaient les matchs, enfin une bonne raison d’applaudir dans l’avion ! Merci le Club Uefa pour la cellule de soutien psychologique d’après-match, il y avait du bon son et ce n’était pas « Papillon de lumière » de Cindy Sander, désolée pour vous l’avoir mis dans la tête…