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Les 20km de Paris : dessiner c’est gagné

L’année dernière, les 20km de Paris (et leur fameux t-shirt) avaient crevé l’écran : un thème cinéma très bien suivi et 1h44 de course sans chiqué pour moi, bien que j’aie failli faire un remake de la petite sirène en finissant dans la Seine. Cette année, fini le ciné bonjour la BD, mais comme on va un peu trop vite pour lire dans les bulles, on va vous faire un compte-rendu un peu plus animé. Les 20km de Paris cette année, ça a cartoonné (c’est eux qui le disent). On va tout vous raconter, mais si, comme moi vous lisez les magazines en commençant par la fin, spoiler alert je ne vais pas vous faire un dessin, j’ai fait mieux que l’an dernier, et sans dépasser !

 

Samedi matin : retrait des dossards

Mention spéciale pour le t-shirt : il fait généralement couler beaucoup d’encre, cette année le t-shirt des 20km de Paris est sobre. Très un gars une fille (bleu ou rose), avec une illustration de Soledad dessus. Joli, facile à porter et belle matière, pour une fois la fashion police ne dégaine pas son carton rouge !

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Dimanche matin, le réveil sonne (ZZZZZ). Weekend de course, volume 3, ça commence à piquer. Pas le temps de gribouiller mon prénom sur mon dossard ou de coller des gommettes ARP sur mon sac poubelle, il faut y aller. Arrivée au sas évidemment bien en avance (consignes de sécurité), il ne me reste plus qu’à me livrer à mon activité favorite avant les courses : faire la queue pour les toilettes. L’histoire a un petit gout de déjà vu mais le passage est obligé et le timing est finalement parfait. OUF.

10h :départ de la course. Grâce à mon temps de l’an dernier, je suis en sas préférentiel 2, ce qui m’évite la confusion entrée dans les sas + départ brouillon de l’an dernier. On saute quelques pages, on est directement sur la ligne de départ, mais ATTENTION ne nous réjouissons pas trop vite.

KM 1-2 : Pour des raisons de sécurité, l’organisation a du redessiner le début du parcours. Le mot « étroit »était un euphémisme pour désigner le premier kilomètre car sitôt partis, sitôt ralentis : embouteillage. Je râle mais ça repart. On enchaine avec une jolie montée. Je re-râle mais je spotte les supporters sur le côté. Pas de pancarte mais le coeur y est, ça me remonte le moral et la route devient à la fois plus large et plus roulante. OUAIIIIIS.

Km 2-10 : je dessine des zigzags avec ma courbe d’allure mais je m’applique à valider tous mes kilomètres en dessous de 5min/kilomètre pour l’objectif de moins de 1h40. En fait, je suis même assez large, mais tant mieux. Au début de cette folle remontée, j’ai vu Vincent Coach qui a hurlé « Allez Mariiiiie, arrête de regarder des pieds ! ». HIHIHI.

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Quand on approche de l’arche des 10km, après être passés tout près de la maison (Roland Garros, pensée pour Rafa, tirage de culotte, petite accélération), je me rends compte que je suis dans les temps pour battre mon record sur 10km. Comme j’ai loupé le rendez-vous la semaine dernière (je pouvais pas j’avais triathlon) et même si la course est loin d’être finie, je me dépêche pour la franchir avant les 47 minutes. (vérifié plus tard : 46″46). BAM.

KM 11-15 : On longe la Seine, je vais de pont en pont et je tiens bon. Je savais que les copains de Ar Sentier étaient postés au 15ème mais en passant devant je n’entends que « HAHAHA« , ils n’ont pas du me voir mais comme je suis un peu vexée je ré-accélère.

KM 16-18 : BEURK les tunnels, j’ai perdu quelques forces dans les montées mais je m’accroche pour rester le plus possible dans le bon rythme. On arrive sur la partie de parcours de la Color Run, et je me dis que si j’ai réussi à survivre à une course qui est un peu l’équivalent d’un dessin d’un enfant de 4 ans (beaucoup de couleurs dans tous les sens, pas de grand projet, mais du fun), je peux bien m’accrocher sur les derniers kilomètres qu’il me reste. ZOU

KM 18-20 : Allez c’est presque fini. J’étais à deux doigts de m’arrêter boire de l’eau qui pique sur les berges, mais je n’ai pas le temps. Il y’a encore des supporters qui crient mon prénom, et moi je leur fais PFIOU parce que je commence à fatiguer (pardon pour ça). Mais une dernière montée et HOP la ligne d’arrivée est juste là.

KM 20 : Happy end, je passe la ligne d’arrivée, j’arrête ma montre qui dit 1h35 et quelques secondes, je vais chercher ma médaille, de l’eau et des gâteaux. YOUPI.

Temps officiel 1″35″00 tout rond, soit 9 minutes de moins que l’an dernier (ALLEZ).

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(MIAM)

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Allez, un nouveau temps dans le livre des records, il ne me reste plus qu’à me trouver un vrai 10km et à valider la même allure en semi, et la boucle sera bouclée…

Un grand merci à l’organisation pour le dossard presse, à Diadora pour la tenue, à Vincent Coach et à AR Bastille pour les encouragements, et à la raclette pour m’avoir fait reprendre des forces !

 

 

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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