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#findfocus : petites astuces pour booster son mental

find focus booster son mental

« C’est dans ta tête », « non mais ça ça va se jouer au mental », « il va falloir que tu le fasses au mental ».

Souvent ces petites phrases me font peur car j’ai tendance à me dire « j’ai pas de mental ». Mais parce que ça s’entraine aussi, je fais tout mon possible pour booster mon mental, pour rester motivée et concentrée sur mon objectif même quand j’ai envie de râler. Voici comment je me force à avoir un mental de gagnante, et donc à avoir la win :

« Si, si j’ai du mental »

J’essaie de refuser la pensée « non mais moi j’ai pas de mental » quand elle s’insinue dans ma tête. Je me dis que je peux tout à fait en avoir et j’essaie de m’auto-convaincre.

Toujours aller jusqu’au bout

Sur des tours de pistes, je m’arrête sur la ligne d’arrivée, jamais 3cm avant. Sur une sortie de 25km je fais 25km et surtout pas 24,9. Quand je reviens du run sentier et qu’il n’y a que 9,4km à ma montre, je retourne à Opéra pour que ça fasse 10 tout rond. Bref, je convaincs mon cerveau et mon corps que nous allons toujours jusqu’au bout.

Séances difficiles

Comme tout le monde, j’ai dans mon plan marathon des séances que j’appréhende. Des x fois 2000m, des moult fois 500m (je déteste les 500), des sorties longues à 28km. A chaque fois que j’en termine une, ou pendant à chaque fois que j’en finis une partie, je me convaincs que ça me rend plus forte pour la suite, et pas seulement parce que ça fait progresser mon endurance. Je les prends comme des exercices pour travailler aussi mon mental, une sorte de fractionné du cerveau.

Petites contrariétés

L’autre jour, pendant ma sortie longue de 28km rien n’allait : Mes jambes étaient lourdes. Mes chaussures aussi (ce moment où tu te dis que tu vas devoir changer d’ici le marathon). J’ai du partir toute seule alors que je comptais sur AR Sentier et donc improviser un parcours et ne compter que sur moi-même pour la motivation. Il bruinait un peu il y avait du vent (ne demandez pas pourquoi le vent est toujours de face). Ma montre s’est arrêtée au bout de 5km et j’ai du repartir de zéro. Il y avait des touristes, des feux rouges et une manif de Mélenchon. Bref, j’ai râlé 1000 fois mais je me suis dit que c’était bon pour mon mental. J’y repenserai plus tard pour me motiver. Et après tout il vaut mieux que tout ça m’arrive en entrainement !

Se souvenir des victoires

Dans les moments difficiles, je repense toujours aux autres moments où j’ai voulu lâcher et que finalement tout s’est bien terminé. Mon semi post-mononucléose m’aide toujours beaucoup, je me dis que si j’ai pu finir ça dans mon état je peux faire n’importe quoi. Mon RP du semi de Paris sous la pluie va aussi me servir. Pour le marathon je n’aurai jamais couru une distance pareille, ce sera difficile, mais on s’accrochera !

Visualiser l’arrivée

Souvent pendant une course, quand j’en ai marre, je me projette sur l’après-course. Dans tous les cas, la course sera finie un jour et il y aura une médaille, un brunch, une douche, des vêtements secs. Et tout ça arrivera bien plus tôt si je tiens bon.

 

Les encouragements des gens

J’essaie d’avoir une pensée pour les gens qui seront fiers de moi et qui m’encouragent. Parfois ça me met un peu trop la pression, mais ça m’aide aussi à ne pas abandonner.

Penser aux autres

Il n’y a pas que moi dans cette galère. Les conditions météo sont les mêmes pour tout le monde et il y’a certainement des gens qui vont beaucoup plus mal que moi.

 

Diviser pour mieux régner

Quand l’objectif me semble trop grand, je le coupe en petit morceaux pour en prendre un bout à la fois. C’est aussi pour ça que je compte les tours et les demi-tours sur une séances de fractionné (parfois je m’embrouille même un peu).

Sur une longue distance, je ne pense jamais « il me reste 15km » mais « il me reste « 5km et puis après encore 5 et après 5 ». A la fin de la course, je vois km par km mais toujours un tout petit peu plus loin « Je suis presque au 16ème, ensuite ce sera 17, et là ce sera bientôt terminé ».

Arrêter de penser

Heureusement, il y’a des moments où mon cerveau se met en pause, et où je cours presque en mode automatique. Et ça fait du bien ! Parfois aussi, je sors de ma course, je commence à réfléchir à un article, à des projets ou à autre chose qui n’a rien à voir avec ce que je suis en train de faire. ça m’aide à avancer sans y penser !

 

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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