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Dans 10km Paris centre, il y a PARIS

Le 10km Paris Centre porte bien son nom. Voici, s’il vous fallait encore des preuves, les signes qui prouvent que c’est une course typiquement parisienne. PIRE, ce 10km est à à lui seul une allégorie de la vie dans la capitale. Démonstration :

Il y a du monde

Le 10km Paris Centre, c’est un peu la course que tout le monde fait. Un premier 10km ou une envie de RP, tout parisien qui se respecte s’est déjà lancé sur cette course. Mieux, même les gens qui ne courent pas beaucoup la connaissent. Il y a même des provinciaux qui « montent à Paris » pour la courir. (Ceux-là ont du apprécier le changement de date). Du coup c’est cool tous les copains sont là.

Cette année plus de 12 000 coureurs étaient au rendez-vous. Pour ma part, ce n’est pas une course que j’ai beaucoup faite mais c’était déjà ma troisième participation (vous pouvez relire mon CR à l’envers ici). En m’inscrivant je m’étais dit que je bosserai d’arrache-pied pour faire tomber mon RP mais finalement je n’ai eu que le temps de faire une petite rentrée au fractionné (2 séances).

Tout le monde est habillé pareil

La mode, la mode, la mode. Le 10km Paris Centre tombe souvent en même temps que la fashion week parisienne. (Cette année ils l’ont décalée sous ce prétexte pour raisons de sécurité). La course est aussi très connue pour son tshirt : vous le voyez partout pendant 3 ans, et les gens qui revendent leur dossard sont prêts à négocier pour garder le tshirt. Vous ne verrez pas ça sur les 20km de Paris. Bref, le tshirt Nike Paris Centre est un basique à avoir absolument. Cette année, il était noir avec une grosse virgule rouge devant et un beau #PPX derrière. Vous pouviez le faire customiser et floquer à votre guise moyennant la somme de 5€.

Perso, j’ai fait ma fille, j’ai mis un débardeur jaune. Ceux qui ne comprennent rien à la mode m’ont comparée à un sac poubelle, mais tant pis pour eux !

photo groupe nike paris centre

Il y a des bouchons

Vous faites la queue pour sortir du métro, vous faites la queue pour la consigne, vous naviguez jusqu’au sas de départ comme dans les couloirs de Châtelet. Bref, tout le monde veut se dépêcher mais beaucoup de monde et passage étroit = embouteillages comme sur le périph. Pour peu que vous ayez aussi décidé d’aller aux toilettes avant de partir et vous pourriez presque louper le départ.

D’ailleurs le départ piétine aussi. Le sas 45 part trop lentement. Du coup je râle, je dépasse et je fais une fin de 1er km un peu trop rapide. Heureusement mon lièvre y remédie rapidement.

C’est joli

Paris c’est quand même plutôt joli. Surtout quand il fait beau. Le parcours du 10km Paris Centre porte bien son nom, puisqu’il vous fait visiter le centre de Paris. Opéra, place Vendôme, les quais. Petites montées et grands boulevards mais on s’accroche !

Comme d’habitude je suis très bien entre les km 0,5 et 5. Yohan, qui me lièvre atténue un peu mon erreur classique qui consiste à partir trop vite mais finalement on ne ralentit pas tant. On essaie juste de tenir plus longtemps. On passe sur le début du marathon et ça me rappelle des bons souvenirs. ça tient jusqu’au ravito place de la Concorde. Ensuite, on serre les dents et on essaie de garder le rythme sur une deuxième partie plus difficile. (Paris c’est pas si plat)

Les gens traversent n’importe comment

Les km 7, 8 et 9 me semblent interminables, et pourtant on y arrive, la fin est proche. Jusqu’au drame au 9ème où un connard de parisien veut traverser la course et me fait un croche-pattes en passant. Vol plané, je suis aplatie par terre. Je me relève vite pour avoir le temps de l’insulter, mais je me rends compte que ça va être dur de repartir. Je me traine quand bien que mal jusqu’à voir l’arche d’arrivée mais j’ai le souffle coupé et envie de pleurer, c’est assez dur. Du coup je grimace sur toutes les photos.

Laissez descendre du métro avant de monter !

A l’arrivée ça bouchonne aussi. Il faut se bagarrer un peu pour pouvoir passer la ligne avant que les portes ne sonnent car les gens restent plantés devant. Je plaide coupable car j’ai eu très envie de m’assoir par terre 2 centimètres après la ligne mais on me force à avancer vers le fond de la rame.

Vous allez plus vite que prévu

Vous savez quand vous demandez à la RATP ou à Google Maps de prévoir votre trajet ? Perso je réduis toujours les temps de marche ou de changement car ces applications n’ont pas compris que je marchais vite. Et bien la course c’est pareil : je suis partie en me disant « je devrais faire entre 46 et 47 ».

J’ai regardé ma montre un peu avant de tomber, elle venait de passer les 40 minutes. Je me suis dit à ce moment là « ok à peu près 5 minutes pour finir et on bat le RP ». Finalement mon temps officiel est de 45’28. RP battu mais il faudra revenir pour passer sous le 45. Peut-être s’entrainer un peu plus en avance au lieu de se dire « je dois être au bureau dans 30 minutes, si je me maquille pas, je m’habille pas, je suis large ».

On aime bien râler

J’ai un peu râlé au moment de rentrer dans le sas (même pas de contrôleurs), sur le race pack si pauvre en goodies, pendant la course parce que j’avais mal, à l’arrivée parce que j’ai du faire 800m pour un verre d’eau et refaire la queue pour en avoir un deuxième pour le même prix.

Mais quand même c’est un 10km qu’on aime beaucoup et où on bat souvent nos RP !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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