Healthy

Au secours j’ai tout le temps faim pendant ma prépa !

Je ne sais pas vous, mais moi, préparer une course me donne FAIM. Dés que j’augmente un peu ma dose hebdomadaire de sport, j’ai faim tout le temps, envie de manger toute la journée, et la fatigue aidant, souvent des grosses envies de sucré et / ou de bien gras. Si je ne suis pas de régime pour ma prépa, j’essaie de faire attention à ne pas reproduire certaines de mes fausses bonnes idées :

A ne pas faire quand on a une grosse fringale :

  • Un jour j’ai mangé un bol de frosties avant une course. C’était le 10k de la Prom Classic. J’avais très faim en me réveillant et j’ai du coup « pris des réserves » avant la course. Sauf que les Frosties c’est très sucré et ce sont des sucres trop rapides pour moi. Résultat, un départ digne de Tony le Tigre, mais un gros coup de mou à mi-course : réserves épuisées !

  • Manger tout le paquet de Prince. Un Prince ou deux n’a jamais tué personne. Mais tout le paquet c’est trop ! Si comme moi vous avez du mal à vous arrêter, choisissez les packaging à emballage « une portion » (2 ou 3) (et emportez un seul sachet) Ce n’est pas très écolo, mais un peu plus light !
  • Un paquet de chamallow avant une séance de fractio. (quand je dis que j’ai des bonnes idées). Un jour il y avait un paquet de chamallow sur mon bureau, bien évidemment il n’a pas passé l’après-midi, mais j’ai failli m’évanouir au milieu d’un 400m !

Ces mauvaises expériences m’ont aidée à mieux gérer ma glycémie et à mieux comprendre comment mon corps gérait les sucres.

5 conseils pour bien manger quand on a tout le temps faim :

Avertissement : je ne suis pas nutritionniste ni diététicienne. Je ne vais pas vous faire des menus-type à respecter.  Ensuite, je supporte très bien et j’adore les produits laitiers, le gluten, la viande, et le bon gras. Enfin, je suis beaucoup plus loin que l’arrivée d’un ultratrail d’être un modèle healthy, mais voilà comment je m’en sors quand même :

(On parie que vous n’auriez pas trouvé ces astuces tout seul, ni dans un magazine féminin)

1/ prendre un bon petit déjeuner

On le répète partout, c’est LA base pour bien commencer la journée. Vous pouvez vous entrainer à faire du sport à jeun (ça peut être très bénéfique), mais offrez-vous un bon petit-déjeuner ensuite pour tenir le reste de la matinée.

Si vous n’avez pas le temps le matin, préparez-le la veille et emportez le : des fruits, un sandwich de tartines…

Pendant longtemps je mangeais un pain au chocolat et un café en arrivant au bureau. Je ne peux pas survivre sans petit déjeuner et s’il n’est pas efficace, je crève de faim à 11h. En ce moment, je suis plutôt team tartines de confiture. Avec parfois une banane (en fruit ou en banana bread) en plus.

Quand je suis en déplacement (et donc que je dors à l’hôtel) je ne résiste pas aux pancakes ! (mais quand on les mange après un run ça ne compte pas)

 

2/ les avantages de la cantine !

J’ai désormais la chance d’avoir au bureau une cantine qui tient très bien la route. C’est à dire que contrairement au groupe de presse où je travaillais avant, il est possible de manger des légumes et de les trouver super bons ! J’en profite donc pour équilibrer ma journée avec un bon repas de midi. ça m’évite d’avoir trop faim l’après-midi et ça me permet d’anticiper quand j’ai une grosse séance de fractio le midi.

Mon modèle habituel : viande ou poisson, un peu de pâtes selon la séance du soir, légumes et beaucoup de fromage rapé par dessus (#healthymarie on a dit).

Quand ils font du fish & chips en revanche, je suis incapable de résister ! Quand rien ne me plait je passe aux coquillettes / jambon / danette ! Une formule qui a fait ses preuves sur des 10 x 400m !

La culpabilité étant pire que le gras, j’évite de ne me priver, je mange un peu de tout, je mange quand j’ai vraiment faim et j’essaie de me faire de bonnes réserves pour bien courir. Le soir je mange plus léger avant d’aller me coucher !

3/ Garder un en-cas pas si pire au bureau #PassionGoûter

Remplissez votre caisson de bureau avec des goûters utiles qui calmeront la petite faim entre deux réunions. ça vous évitera de craquer sur le distributeur et ses barres ultra-transformées qui vous donneront encore plus faim ! Un fruit, des fruits secs, un carré de chocolat, une barre de céréales, un cookie maison…

 

4/ Apprendre à mieux communiquer avec son ventre

Mais j’ai vraiment faim ou j’ai envie de manger un gâteau ?

J’essaie d’apprendre de mieux décrypter les différents messages que m’envoie mon estomac. Un gargouillis ne signifie pas forcément « j’ai FAIM », la vision d’un gros Big Mac ne veut pas forcement dire « ‘j’ai BESOIN d’un Big Mac ». Mon ventre et moi, on essaie de mieux communiquer :

Quand il gargouille à 10h30, j’ai vraiment faim, mais ça veut dire que j’ai mal géré mon petit déj. S’ il me réclame du sucré toute la journée c’est que je suis un peu stressée / fatiguée. Quand il rêve d’un burger, c’est qu’il a besoin de fer et d’un peu de bon gras. S’ il crie famine, c’est qu’on a été à l’aquabike. Quand il veut un éclair au chocolat, on veut un éclair au chocolat.

La dimension de plaisir restant importante, j’essaie de varier mes réponses, comme ça tout le monde est content : il arrête de gargouiller et je peux vaquer à mes occupations tranquillement.


(moi la veille des courses)

5/ faire de petits efforts et se rattraper plus tard

Je me suis fixée des mini-objectifs pas si difficiles à atteindre et sur lesquels je pourrais me rattraper après le marathon. Un peu comme un effort de carême en gros ! Ni frites ni bière, ni bonbons les dernières semaines avant le marathon.

Avec Yoyo on se prépare un programme de gros pour l’après-marathon !

 

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

Vous pourriez aussi aimer...