20km de Paris 2018
J’avais très envie de participer aux 20km de Paris cette année : c’est une course que j’aime beaucoup ! Il fait souvent beau, j’aime bien le parcours (surtout la première partie), et comme ce n’est pas un semi, on a moins de références chrono !
J’ai donc accepté la première proposition de dossard qui m’a été faite, celle de la team sacré Bernard. Le nom m’a fait sourire et l’équipe avait l’air très sympathique ! Côté prépa, j’étais trop focus sur le 10km de Run in Lyon pour faire un peu plus de fond, et forcément ça s’est vu !
Champions du monde !
J’ai passé une veille de course en mode champions, puisque j’ai eu le bonheur d’aller à Clairefontaine avec KFC, pour voir les Bleus champions du monde. Autant vous dire que j’étais beaucoup plus focus sur mon selfie Mbappé que sur ma photo racepack-dossard ! C’est aussi ce qui m’a permis d’arriver sur le départ sans trop de pression. Et ça fait du bien !
Pas de pression !
Pas vraiment d’objectif, si ce n’est comme toujours « faire mieux que la dernière fois » (c’est déjà pas mal). Aucun plan de course sauf « partir à 4″30 et voir si ça tient » (spoiler : non). Mais même sans gros objectif chrono, pas question de traîner ! C’est pour ça qu’avec Marion, on réussit à changer de sas pour partir en 1h35, contre les 2h initialement prévus sur mon dossard.
Et grand bien nous a pris, car même dans le sas correspondant à mon allure, ça n’avance pas ! Les gens lambinent, piétinent, s’agglutinent. Tant pis, je double, et je passe toute ma course à slalomer, ça m’entraine pour le ski !
Mi-figue, mi-raisin (miam les ravitos)
Comme les deux dernières fois que j’ai participé à cette course, la première partie se passe très bien. Le passage dans le Bois de Boulogne est très très roulant, les ravito sont bons, on passe devant Roland-Garros. ça devient un peu plus compliqué dés qu’on rejoint les quais. Le passage est plus étroit et donc forcément, il y a plus de monde, c’est plus difficile de doubler et je manque de trébucher plusieurs fois.
Puis viennent l’enchainement des tunnels. A chaque fois c’est la même histoire, le premier passe bien, le 2e me fait râler et ensuite j’en ai franchement marre. C’est à ce moment là que j’arrive au point supporter et que Yoyo, en jean et sac à dos, commence à courir à côté de moi sur quelques mètres pour me relancer. Comme j’ai peur qu’il se fasse mal, je lui dis d’arrêter. Et comme lui parler m’essouffle, je lui dis d’arrêter de me parler.
Je trouve quand même le moyen de sourire pour la photo.
Les derniers kilomètres sont très longs. On redescend sur les berges sur une partie que je connais par coeur, mais je n’en peux plus. Ouf, on remonte, l’arrivée se rapproche enfin. Je passe la ligne en 1h32, assez logiquement, et plutôt satisfaite, malgré une décélération progressive. Place au brunch d’après course !
