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2020 l’année du rien ?

Mi-décembre ou le moment parfait pour regarder l’année écoulée ! Après 2018 l’année du plus vite, et 2019 l’année du neuf, je n’avais pas forcément misé sur 2020 l’année du rien…. Et s’il y avait tout de même du positif dans cette année quasiment blanche de la course à pied ?

En 2019, j’avais explosé tous mes RP et je comptais bien continuer sur ma lancée. J’avais comme projet de me « venger » de ma non sélection au marathon de Tokyo en mars (le karma m’a vengée tout seul) en trouvant un marathon à bien préparer en 2020. Le choix s’était porté sur Chicago en octobre, mais évidemment le covid est venu rebattre les cartes.

La boue avec les copains

En 2020 on a quand même réussi à faire les cross ! J’avais beaucoup aimé cette découverte en 2019, ça a été un peu plus difficile cette année, sans doute émoussée par les difficultés liées à la grève des transports. Les départementaux avaient un parcours de l’enfer (interminable montée), je me suis un peu perdue aux régionaux (comme d’habitude j’étais partie trop vite), mais j’ai mieux géré les LIFA à Lisses, malgré des conditions météo niveau tornade.

Mais surtout on l’a fait ensemble avec VMA, on s’est même qualifiées en équipe et c’était encore mieux que l’individuel !

Un faux RP puis plus rien

En février, direction le classique 10km de Vincennes, qui devait être le premier d’une longue série de courses sur route. Pas de bol, c’est cette année qu’ils ont choisi pour modifier très légèrement le parcours et se rendre compte après qu’il faisait un tout petit moins de 10km. Résultat : un 40’57 non homologué. Disons que ça aurait été moins embêtant si ça n’avait pas été ma seule course de l’année.

La veille du semi de Paris, on a appris son annulation. Ils avaient encore prévu de la pluie et sur le coup je n’ai même pas été tellement déçue malgré une prépa qui m’aurait peut-être permis d’améliorer mon chrono de référence. Mais on ne le saura jamais, ou du moins pas cette année !

La suite, vous la connaissez : le confinement, puis une succession de reprises plus ou moins ambitieuses, d’arrêts, d’inscriptions à des courses et d’annulations… Le marathon de Chicago n’a pas fait exception à la règle, de toute manières, je pouvais pas, j’avais Roland-Garros.

La leçon de 2020, c’est qu’on n’hésite plus à s’inscrire à des courses quand on en aperçoit une ! Chiche la prochaine, je ne râle pas qu’il faut se lever tôt un dimanche matin, qu’il fait froid, que j’ai peur de pas y arriver ?

Moins de course à pied, un autre destin !

En 2020, forcément, j’ai parcouru moins de kilomètres qu’en 2019, mais finalement j’ai pu faire pas mal d’autres choses ! Timing parfait, je suis partie surfer à l’UCPA du Vauclin en Martinique début mars (après ce qui aurait du être le semi jusqu’à la veille du premier confinement). Renouer avec la vague et faire le plein de soleil, de sensations, et d’une vie à l’extérieur m’a fait le plus grand bien (l’hiver avait été fatigant), sans savoir ce qui nous attendait (ça s’agitait beaucoup sur twitter pendant notre séjour, mais j’ai essayé de décrocher un peu).

Pendant le confinement, je n’ai quasiment pas couru, mais je me suis vraiment mise au yoga (passion Down Dog Yoga). On a fait de la PPG en visio et ça m’a surement fait du bien ! Mission pour 2021 : continuer même quand on peut courir…

En 2020 j’ai aussi acheté un appartement, ça ne m’a pas forcément aidée à courir plus vite, mais ça m’aidera de courir moins loin ! Et avec le recul, ce n’était pas plus mal de pouvoir se concentrer sur l’aménagement sans penser course à pied (c’est fatigant de monter des meubles ikea, mais surtout ça prend beaucoup de temps !). J’en ai profité pour encore trier mes tenues et chaussures pour courir, un vrai plaisir quand tout est bien rangé !

Retrouver le plaisir en repartant de loin

J’ai utilisé le deuxième confinement (enfin après Bercy) pour m’offrir une vraie reprise après une année en dents de scie. Rendu possible par le télétravail (aller courir sur la pause-déjeuner), ce début de retour m’a aidée à retrouver de bonnes sensations. Je dirais même que la limite d’1h dans un rayon d’1km (et le fait qu’il faut travailler quand même) m’a été bénéfique en m’évitant de reprendre trop fort.

ça a été parfois difficile pendant les séances, physiquement à cracher mes poumons et à sentir mes jambes brûler, et mentalement à voir le gouffre dans lequel sont tombées mes anciennes allures, mais j’étais toujours ravie de partir faire ma sortie. Le soleil de novembre et la possibilité de sortir m’aérer une fois dans la journée y sont certainement pour quelque chose…

Mais le gros avantage de cet arrêt un peu forcé (par le covid, par le boulot, par ma non motivation), c’est retrouver la sensation de progresser, de m’améliorer, et rapidement qui plus est. Il a fallu faire preuve d’humilité au début (le 1er 2x10min, j’avançais à mon allure marathon d’il y a 2 ans avec la sensation d’un sprint). Ensuite je me suis fixée des petits paliers et chaque semaine est meilleure que la précédente (en nombre de kilomètres, en vitesse sur une allure spécifique ou tout simplement en bonnes sensations). Plus qu’à continuer sur cette lancée maintenant que la machine est relancée !

2021 ?

Le problème de 2021 c’est que ça rime pareil que 2020… Mais des rimes de chouettes choses qui pourraient arriver l’année prochaine, il y en…. PLEIN !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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