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Trop la poisse

En ce moment, j’ai trop la poisse: j’arrive sur le quai du métro au moment où les portes sonnent, je suis coincée au boulot tout l’été, j’ai oublié de préparer ma soutenance de mémoire, j’ai une ampoule entre les orteils, j’ai flingué mon badge Hellocoton en essayant de l’accrocher sur mon sac… Bref rien ne va plus.

Mais tout malheur a une explication : je suis française et (un peu) sportive. Il est donc normal que je sois touchée par la malédiction du Sportif-Français-Poissard (SFP). Et je ne suis pas la seule !

  • En foot à l’Euro, le SFP ne se cherche plus : pas la peine de se remémorer qu’en 1h30, l’équipe de France a réussi une blessure, une expulsion, un pénalty, une grosse défaite bien humiliante et une Estelle Denis en colère contre Raymond.
  • En tennis à Wimbledon c’est un peu plus varié, le SFP se décline sous plusieurs formes. Les uns sont blessés comme Gaël Monfils ou Michael Llodra. Les autres ont perdu au 1er tour comme Alizé Cornet, Fabrice Santoro, Julien Benneteau ou Nicolas Mahut. Les derniers s’affrontent entre eux comme Gasquet-Grosjean ou Chardy-Mathieu.
  • En rugby, ma soeur pleure encore l’absence de Vincent Clerc blessé, son SFP préféré.
  • En natation, Laure Manaudou rame encore un peu pour retrouver son meilleur niveau.

J’en passe et des meilleures (des pires en l’occurrence)

Les scientifiques cherchent encore pourquoi cette malchance s’abat sur le sport français, et jusqu’à quand la malédiction va agir.

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

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