Monsieur Federer, Cher Rodgeur si je puis me permettre (à force on commence à bien se connaitre)
Juste une petite carte postale au moment où je m’apprête à (re)partir en vacances. Vacances que d’ailleurs vous devriez prendre de toute urgence.
Vous le savez, je suis une fan inconditionnelle de votre jeu (et de votre classe) depuis un moment. D’ailleurs de nombreux articles de mon blog vous sont consacrés, témoins de ma vénération.
Seulement voilà, depuis quelques temps vous me décevez. Je vous ai pardonné la défaite en demi-finale de l’Open d’Australie et votre début d’année plutôt moyen car vous étiez malade. J’ai eu du mal à avaler l’écrasante et humiliante déculottée de Roland Garros. Si j’ai recommencé à croire en vous à Wimbledon et que j’admets que vous avez livré un match magnifique en finale face à Rafael Nadal, il ne fallait pas le laisser prendre le dessus. Ou il faut en subir les conséquences.
Et hier, votre défaite face à Gilles Simon, au deuxième tour du MS de Toronto est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Même si je suis contente pour le petit Français qui montre un état de forme convaincant (lui) après sa victoire à Indianapolis.
Aujourd’hui, Monsieur Federer, Cher Rodgeur si je puis me permettre, je vous pose un ultimatum : si vous ne gagnez pas l’Us Open, j’arrêterai officiellement de vous soutenir. Pire si vous perdez votre place de numéro 1, je ne vous aimerais même plus. Je continuerais à regarder vos matchs et à retranscrire vos résultats (quel professionnalisme) mais je ne hurlerais plus « Rodgeeeur » avec amour entre chaque point.
Vous êtes prévenu : si vous voulez garder ma fan-attitude et mon dévouement tout acquis, ressaisissez-vous!
Si des fans eux-aussi déçus veulent signer cette carte, ils sont les bienvenus (même les garçons cette fois, soyons fous)