Aujourd’hui, Tsonga dédicace au magasin Adidas des Champs Elysées.

Si je m’étais levée plus tôt, j’y serais peut-être allée. Mais faire la queue derrière des milliards d’ados en vacances scolaires, passer dans les plus ridicules du Petit Journal si Yann Barthès se promène par là, être obligée de rester trois heures dans un magasin Adidas et se retenir d’acheter des petites baskets roses, voir Jo-Wilifried Tsonga 2 secondes et n’avoir rien à lui dire, bof.

Je ne vais pas lui dire : « JOOOOOOOOOOOO je t’adore trop, tu vas gagner Bercy » ou « et comment va ton dos, ton genou, ta forme physique? » ou « T’as pas un Kinder Bueno gratos à me donner là? »

La seule fois où je suis allée à une séance de dédicaces ou autographes, c’était quand j’avais 14 ans, à Rennes, pour Guy Forget. (oui Tennis forever, je ne vais pas aux dédicaces d’ High Scool Musical, et je n’ai pas eu le temps d’aller à celles de Pénélope). Je ne lui ai rien dit parce que j’étais intimidée, je l’ai laissé gribouiller « Amitiés » sur le bout de papier que j’avais apporté et je suis repartie. Bien sûr j’ai fini par jeter le bout de papier parce que je ne savais pas où le mettre.

Donc Tsonga m’attendra en vain, je le vois bien assez dans les pubs Kinder, et s’il va un peu loin dans le tournoi, peut-être qu’on aura l’honneur de voir un de ses matchs sur France Télévision.

Peut-être y en a-t-il parmis vous qui sont allées acclamer sur les Champs l’équipe de France de football 98, les médaillés olympiques 2008? Moi non, trop de monde.

Edit de 19h33 : pas besoin d’y aller, le Tsonga explique toute sa life au Grand Journal de Canal + (mais il n’a pas apporté de Kinder…)