Bilan dindo-gymastique du lundi
La gym du lundi, c’est comme la dinde de Noël, c’est sacré. Mais aujourd’hui, mes copines, ces bécasses, sont arrivées trop tard. Dans cette salle, quand c’est plus l’heure, c’est plus l’heure, les carottes sont cuites.
Du coup je me suis retrouvée, telle Rémi, sans amies. Et de surcroit encerclée de grosses (pardon) dindes. Qui n’ont fait que glousser et caqueter pendant tout le cours. « han comment c’est drôle, je me suis pris le banc dans mon mollet de poulet ». Et ce malgré les réprimandes de la prof, que pour une fois, je soutenais moralement. Normal, je n’avais pas de copine pour jacasser. Fatiguée de me les farcir, je leur aurais bien tordu le cou, mais à la gym suédoise on est civilisée, on laisse vivre (et engraisser) les jeunes pintades.
Malgré tout ça, je me débrouille de mieux en mieux, et suis beaucoup moins nouille en coordination qu’avant. (Au début j’étais une vraie quiche, faut-il le rappeler?). Par contre j’ai eu une crampe affreuse dans le pied. Je me connais, ça m’arrive quand je ne surveille pas mon alimentation et que je ne mange notamment pas assez de viande ou de volaille. Demain, à la cantine, je vais me faire un poulet. Ou un blanc de dinde, c’est meilleur pour la ligne. (Avec des frites, mais chuut)