Je radote un peu, mais aujourd’hui, je suis à la journée Benny Berthet. Journée, qui, on le rappelle, est organisée chaque année la veille du tournoi et consiste en petits matchs-exhibitions au profit d’associations.
Mais au fait, se demandait-on hier soir, c’est qui Benny Berthet? Ayant déjà entendu l’histoire lors de mon stage au musée de Roland Garros (tenniséum), je me permets de citer tennis-buzz qui lui-même cite le Tenniséum (la boucle est bouclée) :
« Né en 1910 à New York, Benny Berthet est arrivé en France à l’âge de 9ans. Joueur de 1ère série française de 1931 à 1949, il devint capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis de 1953 à 1965.
Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier. Pendant sa captivité, il va construire avec ses co-détenus 6 courts de tennis. Son “club” va même compter jusqu’à 500 membres . Benny Berthet va d’ailleurs organiser un tournoi de haut niveau (plusieurs de ses camarades étant classés en seconde série). Le trophée, fabriqué par un orfèvre à partir de boîtes de conserve, a été remporté par … Benny Berthet. »
Alors, ça n’est pas magique certes, mais c’est héroïque, donc ça marche aussi.
Pour la magie, regardons vers la coupe de Mousquetaires, que j‘avais comparée à la Coupe de Feu d’Harry Potter l’an dernier, aux débuts de ce blog.(j’ai été un peu dure avec Nadal mais c’était pour la métaphore filée, qu’il ne le prenne pas mal)
La coupe, qui sert à effectuer le tirage au sort, c’est la sorcière qui dresse les obstacles devant les héros. Dans les contes de fées, le gentil et le méchant se retrouvent toujours en finale. Roland Garros suivra-t-il l ‘exemple? (cette fois je ne vous dirai pas qui est le gentil et qui est le méchant, c’est chacun son avis).
Dans les contes de fées, le héros ne meurt jamais et franchit sans ciller tous les obstacles. Nadal aura peut-être sur sa route en guise de dragons, de tempêtes et de mauvais sorts, des David Ferrer, Fernando Verdasco, Stanislas Wawrinka, Robin Soderling…