Avant la victoire de Federer à Wimbledon, nombreuses étaient les phrases à construire avec un si.
Si Federer gagne Wimbledon, il redeviendra numéro 1 mondial.
Si Federer gagne Wimbledon, il battra le record de Pete Sampras, avec 15 titres du Grand Chelem à son palmarès.
Si Federer gagne Wimbledon, c’est Nadal qui l’aura mauvaise.
Si Federer gagne Wimbledon, il y en a beaucoup qui seront contents.
Si Federer gagne Wimbledon, je m’abonne à Elle.
Et bien, voilà, c’est fait.
Après un match gros comme le Marie-Claire de décembre, je vais devoir payer mon abonnement à Elle.
Après un match à suspense comme un film américain, Andy Roddick ne sauvera pas le monde (n’est pas Bruce Willis qui veut), et rentrera chez lui déçu, après être passé si près d’une victoire : 4-6, 7-6, 7-6, 3-6, 16-14.
Après une démonstration de classe internationale de Rodgeur, arrivé en pantalon et veste ultra chic, Roddick peut retourner non pas sa veste, mais sa casquette, pour recevoir le plateau du finaliste.
Après quelques regards vers son clan et sa Mirka que j’ai bien cru sur le point d’accoucher sur le court, Federer peut embrasser non pas sa femme, mais la coupe du tournoi, pour la 6ème fois. Je ne sais pas combien de fois il a embrassé Mirka, ni s’il est capable de la soulever étant donnée sa grossesse avancée.
