Bon, la photo ne reflète pas forcément la vraie réalité de la couleur de ce short. Mais moi je dis, ce short est couleur un peu terre battue. En fait, je l’ai même acheté pour ça. Ce short est un Roxy acheté chez Stockomanie (le meilleur magasin du monde : un grand espace rempli de fin de stocks souvent intéressantes, avec du Etam, du Kookai, du Roxy, du La City, et tout plein d’autres choses. C’est à côté du Leroy Merlin entre Vannes et Sarzeau, j’y vais à chaque fois que je pars en vacances ou en weekend là-bas. Stockomanie c’est la vie. Fin de l’aparté).
Donc ce short Roxy, very short et un peu bouffant, n’est pas orange. Il n’est pas marron. Il n’est pas rouge. J’ai décidé qu’il n’était pas tout à fait ocre, mais presque, il est donc couleur terre battue. Il est même couleur terre battue du Central de Roland Garros, en fin de soirée, quand l’ombre a gagné tout l’espace du court, mais que les joueurs continuent de se battre dans ce qui est parfois des matches marathon à haute teneur en émotions.
Je pense que chaque fois que quelqu’un dit que la couleur terre battue n’existe pas, une Valérie Damidot s’éveille quelque part et repeint une chambre en prune et taupe. Je suis sûre que chaque fois que quelqu’un dit que la couleur terre battue n’existe pas, un millimètre de court de Roland Garros s’envole pour rejoindre le pays imaginaire.
Peut-être suis-je en train de me mentir à moi-même, et de me convaincre très fortement d’une réalité qui n’existe pas, mais si on ne croit pas un peu en ces choses là, la vie serait moins drôle, Federer perdrait même contre Gasquet, Nadal serait malade et les fées n’existeraient pas. Non c’est sûr, sans la couleur terre battue, tout serait plus triste. C’est comme si le rose n’existait pas. (heureusement ça c’est impossible : le rose c’est la vie).
Et vous, vous croyez à la couleur terre battue, hein ? (et aux fées ?)
