Les filles de septembre sont des princesses, c’est bien connu, et des princesses de la baskets pour certaines. C’est pourquoi avec Camille, qui a emmené Frenchimalvi, nous avons profité de la soirée privilège Adidas organisée par les équipe de Cake Paris et Havas Entertainement, pour fêter comme il se doit notre anniversaire septembrien. On en a profité pour se ruiner et pour faire un petit repérage des collections automne-hiver à l’étage Adidas Originals de la boutique des Champs Elysées.
Il y avait un sweat à capuche rayé rose (mais vieux rose, et je n’en ai pas des comme ça), qui criait mon nom, et les vendeurs se sont mis à trois pour déshabiller le mannequin qui 1) fait la même taille que moi, c’est à dire un 38 français (j’étais un peu serrée dans le 36) et 2) portait le dernier exemplaire en 38 de la boutique. J’ai pris ça pour un signe, je l’ai pris sous le bras.
Mon oeil a été fort intrigué par le concept de la cape-doudoune. On le sait, à grands renforts de titraille « cape ou pas cape » (pitiééééééé), la cape est un it mode de l’hiver. La doudoune, elle, est le manteau un peu sportswear doudou par excellence, indémodable ces derniers hiver. On en a rêvé, Adidas l’a fait, mixer ces deux pièces en une pour concevoir.. la cape-doudoune ! Si elle n’était pas si chère, je l’aurais achetée, parce que je trouve ça drôle comme tout, et mignon à souhait.
Ensuite, on a été voir les chaussures. On est restée toutes les trois pantoises devant trois paires de Top Ten Sleek Series, cette gamme si sympathique qui fait de si jolis modèles pour nous les filles.
J’ai réussi à me retenir, me souvenant de la vingtaine de paires de baskets que j’ai chez moi (je me suis souvenue l’autre jours des deux paires d’Adidas que j’ai acheté sur vente-privée, mes Stan Smith roses notamment), mais Camille a pris les tricolores, et Malvinette celles à pois, après moult tergiversations (dites lui qu’elle a bien fait, s’il vous plait, même si les paillettes sont aussi magnifiques).
Il y avait aussi du Jeremy Scott dans toute sa splendeur, les bébés panda notamment, et celles que j’appelle cannibales, avec les os sur les lacets (je les ai vues portées, il faut assumer mais ça fait son petite effet !)
C’est très vicieux ce genre de soirée, on vous appâte avec 20% de réductions, on vous verse du champagne dés que vous avez l’air d’hésiter ou que vous émettez l’idée d’être raisonnable, et on vous met des vendeurs bondissant pour vous chercher votre taille (et flatteurs en plus : « mais si je pense que le 36 va aller »).
A la fin, c’était plus fort que moi, j’ai aussi trouvé une jupette très courte, qui va m’aider à laisser mes sandales au placard et à renfiler les collants, à rayures noires et blanches, avec des petites poches trop parfaites sur les côtés.
Quelques euros plus tard, nous voilà dans la rue et à la rue, un gros sac adidas sous le bras. Rassurez-vous mes deux commères vont vous faire du look pour que vous voyiez leurs chaussures portées.
Et moi, je veux courir les 10kilomètres (Nike) de Paris, habillée comme ça :