Je vous vois vous moquer des tocs de Rafa Nadal quand vous regardez Roland-Garros. Tire son slip. Remet ses cheveux derrière les oreilles. Se touche le nez. Se tape les cuisses. Re-tire son slip. Mais nous autres runners avons nous aussi tout plein de petites manies, habitudes, tics, voire superstitions quand nous courons. Et c’est normal, car comme Zidane et sa chaussette gauche, nous répétons les rituels qui nous réussissent. En exclusivité, voici mes tocs à moi, je suis sûre que vous en partagez certains.
Préparer ses affaires
C’est aussi un moyen non négligeable de gagner quelques minutes de sommeil, mais c’est devenu un rite dont on ne peut pas me passer. Le dossard, les chaussures, les chaussettes (la gauche, puis la droite), short, brassière etc. Epingles, banane à manger dans le sas, tout un tas de trucs pour ne pas avoir froid après. On en profite pour faire une photo instagram ou un petit reel !
Refaire ses lacets
Un lacet qui se défait pendant une course et c’est le drame ! Vous vous voyez courir 10km ou plus avec un lacet qui se balade ? Non seulement c’est désagréable, mais cela peut aussi être dangereux en causant des chutes. Il existe autant de manière de lacer une chaussure que de façons de courir. Mais l’important c’est que le noeud tienne toute la séance. Alors on défait, on refait jusque dans le sas de départ…
Le petit-déjeuner et l’encas
On nous l’a bien répété : on innove jamais le jour d’une course ! Encore moins sur le petit déjeuner. Il devient par conséquent partie intégrante du rituel : banane, tartine, eau. Une fois qu’on a trouvé ce qui nous convient, on n’en démords plus !
J’ai l’habitude d’emporter une banane ou des biscuits petit-déjeuner que je mange juste avant de laisser mon sac à la consigne. Si j’oublie, une petite pensée négative va s’incruster au moment où je m’en rends compte !
Superstitions running : la tenue porte-bonheur
Quand on a fait un RP avec une tenue, ou qu’on a eu de très bonnes sensations, on a envie de la remettre. Jusqu’à l’usure totale. On en connait qui ne participent à des courses qu’avec des chaussettes blanches. D’autres qui se débrouillent pour que leur short porte-bonheur soit toujours propre quand il faut. Accrochez-vous à votre doudou de compète mais pensez tout de même à le remplacer quand il est trop usé !
Faire BIP avec la montre
AH la technologie ! Avant une course, on retourne son appartement dans tous les sens pour trouver le chargeur de la Garmin. On la charge à 100% même si elle affiche encore 4 jours d’autonomie. On la lance dans le sas de départ pour qu’elle ait le temps de trouver le GPS. Juste avant la ligne, on appuie sur GO. On l’arrête après la ligne d’arrivée et on regarde le « temps à la montre » (qui n’a aucune valeur officielle).
Sur un entrainement, on met pause à chaque feu rouge. Et quand on a 9,87km au compteur, on passe devant chez soi et on revient pour arrondir.
Instagram et Strava
Ce n’est pas réel si ce n’est pas sur les réseaux ! Partager ses séances sur les réseaux sociaux peut être un bon moyen de récolter des kudos et des likes : ça fait du bien au moral. Tenir son journal de prépa sur Strava fait aussi un peu partie de nos superstitions running. Attention toutefois à ne pas se comparer et à n’en tirer que du positif.
Le grand classique, la photo médaille, celle qui marche le mieux sur Insta !
Garder les médailles
Certains les mettent dans une boite, d’autres les accrochent chez eux, peut-être que certains possèdent une salle des trophées ? On adore les collectionner, les garder en souvenir, j’ai nommé les médailles de courses, bien sûr !
