Forme Voyages

50% snowboard, 50% ski, 100% plaisir

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas pu profiter d’une vraie bonne semaine aux sports d’hiver. J’avais presque oublié ce bonheur de se lever tôt et de voir de la neige immaculée toute fraîche scintiller au soleil. J’avais presque oublié ce gout particulier du sandwich mangé les fesses dans la neige, ou du balisto savouré sur le télésiège. Mon corps avait oublié cette saine fatigue physique qui vous fait vous écrouler de sommeil à 22H30 et qui se rappelle à votre bon souvenir sous la forme de courbatures le lendemain matin. J’avais presque oublié le froid qui pique les joues, le soleil qui réchauffe, le bruit de la fermeture éclair de l’anorak quand vous partez en schuss un peu vite.

En revanche le ski, ça ne s’oublie pas. Je ne remercierai jamais assez mes parents de m’avoir fait débuter jeune, et de m’avoir permis d’assimiler, à l’âge où on n’a de peur que le tire-fesse, comment tourner, s’arrêter, dévaler les pentes. Vous pouvez n’avoir fait qu’une piste en dix ans, vous pouvez vous être fait de grosses frayeurs, peu importe. Une fois les skis chaussés, une petite piste bleue de réglage et la technique et le plaisir sont toujours là. Un vrai bonheur.

Je n’avais pas oublié cette petite appréhension de l’ESF (école de ski français), le premier jour. Cette crainte de ne pas y arriver, de se faire gronder par le moniteur (ça c’était en 1ère étoile quand j’avais peur de tomber du tire-fesse), d’être moins forte que les autres enfants. J’ai renoué avec tout ça en mode moins puéril pour mon stage de snowboard débutant. On m’avait promis que ce serait dur les premiers jours, je n’ai pas été déçue, et mes genoux et mon coccyx s’en souviennent douloureusement. Un jour vous tombez sur les fesses et vous avez très mal, le lendemain vous tombez sur les genoux et vous avez tellement mal aux genoux que vous oubliez que vous avez mal aux fesses, le surlendemain vous retombez sur les fesses, vous n’êtes plus qu’un bleu géant, mais c’est là que vous réussissez à tourner et à descendre une piste aussi bleue que vos genoux sans trop tomber. Cette sensation est à peu près aussi magique que le jour où vous réussissez à vous mettre debout sur une planche de surf (de l’océan). Je ne suis pas devenue une snowboardeuse, mais j’ai arrêté sur un assez bon souvenir, et d’assez bonnes sensations, pour avoir envie d’en faire plus, d’en faire mieux, et de progresser.

Passons maintenant aux informations pratico-pratiques si vous le voulez bien.

Stage de Snowboard à l’ESF des Arcs 1800

J’ai choisi la formule cours collectifs à la semaine, tous les matins de 9h à 11h15. Je ne regrette pas, car cela m’a forcée à persévérer quand mes genoux criaient « Aïe », que j’aime assez cette ambiance de groupe quasi scolaire, où vous pouvez rire ensemble de vos chutes, râler que vous êtes fatiguée, vous encourager et vous soutenir. En revanche, comme je ne m’entraînais pas l’après-midi, je n’ai pas progressé aussi vite que ceux qui faisaient du 100% snowboard, et peut-être que des cours particuliers m’auraient aidée de manière plus personnalisée.
Stage de snowboard Ecole du Ski Français : 160€ les six cours. Réservations sur www.esf.net

Location de matériel (pas trop) chère aux Arcs 1800

Etant donné que j’avais besoin d’un snow ET de skis, j’ai écumé un peu tous les sites de location de skis avant de partir, et le moins cher étant sans conteste le Skimium en partenariat avec Décathlon. J’ai même fait une carte de fidélité Décath pour gratter encore 5% de réduction supplémentaire. Cela dépend sûrement des dates et des stations, mais cette fois ci, c’était largement le plus compétitif.

Affaires de ski

Décathlon, parlons-en. Les gens du marketing Décath’ devraient organiser un concours de photo de look Wed’ze, la marque glisse du magasin à fond la forme. Masque, casque, pantalon, polaire, chaussettes, anorak, tout le monde est habillé en Wed’ze. J’étais pour ma part très frustrée de passer une semaine dans un pantalon de ski GRIS, mais il faut parfois faire des sacrifices, quitte à écumer ensuite les fins de série pour trouver un équipement de ski un peu plus conforme aux normes de quantité de rose indispensable à ma survie. Quant au casque, je rechignais un peu à l’idée de le porter toute la semaine, mais il s’est avéré très confortable, pratique, sécurisant, et même discret. D’autant plus que le casque est devenu tendance, presque tout le monde en porte.

Hébergement aux Arcs 1800

Un seul conseil pour ce chapitre : renseignez vous si un studio 2/3 personnes comprend réellement trois couchages réels et confortables, sachez que la résidence La Nova est réellement aux pieds des pistes mais surtout pour son premier bâtiment bien-nommé Nova 1 (Nova 5, il vous faudra marcher un peu avec vos skis le matin) et apprêtez vous à passer une semaine dans un appart en kit, avec douche-cabine en plastique, c’est un peu comme dormir dans un casier à skis mais on s’en fiche, du moment qu’il y a la glisse !

Forfait remontées mécaniques Paradiski

Nous avions choisi le forfait Paradiski découverte qui nous a donné accès à tout le domaine skiable les Arcs/Peisey-Valandry ainsi qu’une journée illimitée que nous avons passée à la Plagne. Cerise sur le dino, nous avons skié du dimanche au samedi inclus, soit 7 jours de plaisir.


J’ai désormais très envie de retourner aux sports d’hiver au moins une fois par an, de progresser en snow, de continuer d’aimer le ski, et d’en profiter au maximum.

La neige, je te dis à l’année prochaine !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

Vous pourriez aussi aimer...