Alors là, il va falloir me redonner la définition d’un blog. Le scoop tennistico-people de la semaine, tout aussi passionnant que les jupes trop courtes d’Alizé Cornet : le blog de Rafaël Nadal.
Intriguée par le sujet, et plutôt alléchée (je connais déjà tout de la vie d’Andy Murray, autre joueur de tennis technophile, grâce à twitter), je pensais tout apprendre sur Nadal. La dépêche officielle de l’AFP appâte le chaland avec cette phrase : « Que se soit sur son jeu, ses loisirs, le foot ou le sexe, le N.1 mondial Rafael Nadal répond à toutes les questions sur le blog qu’il a ouvert à l’occasion de l’Open d’Australie. »
Je m’attendais à trouver un blogounet comme le mien, un peu chou, ou l’auteur raconterait sa vie, et ferait des blagues pas toujours drôles. Ben raté. D’abord Monsieur n’a même pas sa propre plate-forme, il squatte le site du Melbourne Heral Sun. Puis il n’écrit même pas des petits articles bien soignés tous les jours, il répond seulement aux questions des internautes. Par contre, il a une belle photo, sauf que je n’ai pas compris ce que ça vient faire là.
Niveau scoop on apprend que monsieur adore la pêche, le golf et les cookies. Donc bon, on peut toujours lui faire un cookie empoisonné pour l’empecher de gagner Roland Garros.
ça se passe par ici. Tout en anglais bien sûr, sont en Australie les gens. Je n’ai même pas réussi à trouver comment poser une question. Dommage, je lui aurais bien demandé s’il a réussi à faire sa déclaration d’auto-entrepreneur, pour toucher les revenus générés par son « blog ».
L’avantage, c’est qu’il ne me passera pas devant au classement Wikio : les médias oublient une fois sur deux de le linker. Et on a beau dire, ce n’est pas un vrai blog. Et toc.
PS : Roger, si tu veux, je m’occupe de ton blog.