Je continue de faire ma chochotte et des chichis sur mon doigt coincé samedi dans la fenêtre. Ce n’est qu’un petit bobo, mais j’aurais du mal, par exemple, à faire un revers à deux mains. Mon revers si magnifique se trouverait sérieusement gêné par cette petite blessure.

Et je ne suis pas la seule :

Les joueurs de tennis déclarent parfois forfait sur une ampoule à la main ou au pied (pour le pied c’est surtout les garçons, les filles sont habituées à souffrir en chaussures à talons). ça a l’air bête comme ça, mais va tenir une raquette avec une ampoule purulente sur la main, va courir après le lift de Nadal avec le pied suitant et collant à la chaussette (glamour je sais).

En termes de chochotteries, les footballeurs ne sont pas en reste : ils se roulent par terre en pleurant quand on leur tire le maillot (seulement si l’arbitre regarde), mais ils n’hésitent pas à se marcher dessus si besoin (seulement si l’arbitre ne regarde pas).

Les rugbymens par contre sont mes héros. Ils peuvent avoir 3 dents en moins, l’oreille arrachée et le scalp sanglant, un coup de pshitt magique et c’est reparti. J’ai essayé de pulvériser de l’eau thermale d’Avène sur mon doigt mais ça ne marche pas tellement et il faut que j’en garde pour fixer mon maquillage ou me rafraichir le visage en cas de canicule.

Les nageurs, eux, ne se font mal qu’au coeur quand les couples nageur/nageuse se défont (snif).