Ce weekend, j’étais à Nice avec la « Women Garmin Team », team de runneuses spécialement conviées par Garmin, à l’occasion du marathon des Alpes Maritimes qui va de Nice jusqu’à Cannes. Comme je ne suis même pas à moitié prête de courir un marathon, je me suis lancée et c’était une première dans le marathon en relais, soit mathématiquement deux semi, que nous appellerons pour l’occasion demi-marathon. Je ne fais jamais les choses à moitié, mais je couperai le compte-rendu de ce weekend au soleil en deux, pour le suspense. Vous voilà prévenus.
Mercredi 20 octobre : présentation des nouvelles montres Garmin Forerunner (230, 235 et 630) qui arrivent très bientôt, et petit run d’entraînement. Moi qui m’attendais à 5km tranquillou après ma chute de la veille à boostsentier, me voilà embarquée dans un échauffement / fractionnés / footing / tabata / étirements. J’ai eu mal partout pendant 3 jours, mais je me suis donnée à 100% (mon esprit de compétition me perdra)
Vendredi 6 novembre : après une folle chevauchée en Uber pour être à l’heure, rendez-vous à l’aéroport pour le vol à destination de Nice. Un jus de pommes et des mini bretzel plus tard, et nous voilà déjà au bord de la mer, en train de dîner d’une assiette fromagère de toute beauté. On en profite pour faire connaissance avec la #garminwomenteam : @sogladfit @camille_pic @frogita @lasmoukinettepandasportive @parisenforme @mademoisellerun @amelietauziede. Je retrouve Camille, ma binome de vacances de choc et coach Salah qu’on avait déjà légérement fatigué à l’Insep en préparation de Paris-Versailles.
Samedi 7 novembre :
8h30 : petit-déjeuner à l’hôtel. Je me fais deux demi-tartines de nutella, pour ma passion pour la diététique.
9h30 : présentation des nouvelles montres Garmin Forerunner 230, 235 et 630, et prise en main de la 225 qui m’accompagnera mes prochains runs pour un vrai test grandeur nature. Je suis studieuse comme une écolière et j’écoute bien tout.
10h30 : nous partons pour un « petit footing ». Après nos séances de l’Insep, nous avions un peu peur du programme de coach Salah, mais nous avions tort. Nous avons révisé les « échauffements de sas » pour le lendemain. Car, le saviez-vous, mieux vaut partir à moitié essoufflé que complètement froid. Du coup on apprend à faire monter un peu le cardio à base de petits sauts. Ensuite on fait des lignes droites pour se mettre en jambes, comme d’habitude on joue à qui est la plus rapide, c’est beaucoup plus drôle que d’être raisonnable et de faire attention à ne pas se faire mal…
12h : on termine la séance en mettant les pieds dans l’eau, ce qui aboutit bien évidemment à une baignade. Il fait 20°, le soleil brille, l’eau est bonne. « Comment ça il faut courir demain ? »
13h : déjeuner
15h : cours de yoga en bord de mer. la prof est magique, la vue est parfaite, le cours fait pour s’étirer avant la course de demain. Parfait. On rigole beaucoup, je dors un peu pendant la méditation, on se fait dorer au soleil.
17h : récupération des dossards au stand Garmin et goûter (comment ça je ne pense qu’à manger ?). C’est officiel, je cours la 2ème partie du marathon, @frogita se chargeant de la 1ère.
17h30 : Sunset on the beach. La vie.
19h : Avec Camille, on va chercher un apéro au macdo (un petit cheese c’est toujours bon avant une pasta party-
19h30 : pâtes complètes à la bolognèse, et derniers réglages : « donc le relais 2, vous partez à 7h20 en minibus, on vous dépose au point semi, on récupère les autres un peu plus tard, et dans tous les cas on se retrouve tous à Cannes »
21h : on regarde « Free to Run » en avant-première et on en apprend plus sur les premières femmes à courir des marathons en course officielle, le marathon de New York… Certaines dorment à moitié et pourtant le film est passionnant !
23h on va vite se coucher car demain, réveil aux aurores !
Dimanche 8 novembre : 6h45 pas le temps de snoozer, petit déjeuner à 7h. Je saute dans mon short de Paris-Versailles et j’écris mes temps à viser sur mon bras, pour ne pas me louper. Je me fais un sandwich au fromage, comme je cours vers 10h je peux manger beaucoup, et zou dans le mini-bus. Je n’ai ni écouteurs ni montre la mienne ayant décidé d’afficher « batterie faible » au moment de quitter l’hôtel. Heureusement Jackie me prête le prototype de la 235 qu’elle voulait tester pendant sa course.
8h30 : le mini-bus nous dépose à Antibes, au point relais semi-marathon. Nous sommes en avance, mais nous nous posons au soleil, en attendant le passage des premiers concurrents d’abord, puis nos relayeurs qui sont déjà en train de courir.
10h : nous nous mettons en place, ils ne vont plus tarder. Dominique s’élance en premier après une très belle course de Mareva, suivi de Camille. Quelques minutes plus tard, je vois arriver Isabelle, je lui fais de grands gestes, elle me voit, elle s’arrête, et elle me donne le dossard à puces. J’accroche tout ça, je lance la montre que je n’ai pas paramétrée, et c’est parti pour 21,1 km jusqu’à Cannes.
La suite au prochain épisode.
