Préviously on Gds. Les meilleures histoires sont souvent coupées en deux, comme le dernier Harry Potter au cinéma PAR EXEMPLE. Précédemment sur le marathon Nice-Cannes, je vous avais laissés à Antibes au point relais semi-marathon. Pendant ce temps Isabelle courait la première partie qui va de Nice jusqu’à ce fameux point. Il s’agit d’être observatrice pour bien repérer sa binôme et se passer le flambeau mais nous réussissons cette épreuve haut la main. Presque tout pile 2h au chrono, et mon tour est venu de me lancer dans la course
Km 1 (22ème du marathon) : les premiers mètres je m’occupe de lancer la montre et d’appuyer sur tous les boutons pour qu’elles m’indique ce qui m’intéresse, c’est à dire mon allure moyenne, le temps total et le nombre de kilomètres parcourus. Oui je sais, j’aurais pu m’en occuper plus tôt. Ensuite je la laisse biper tous les kilomètres et me donner mon allure. A chaque kilomètre, je vérifie sur mon bras que je suis bien dans les temps pour mon objectif approximatif de 1H50 (j’ai déjà fait ça au 20km de Paris, ça m’évite de partir trop trop vite au début).
KM 3 (25ème du marathon) : suivant la devise de coach Salah »ce qui est pris est pris« , je suis quand même partie sur des bases un peu rapides et j’ai rattrapé Jackie qui avait bientôt terminé son relais et Camille qui est partie un peu avant moi. Tant qu’à faire je double aussi la flamme des 4h qui s’agitait devant moi depuis un petit moment.
KM 4-5 je passe les bornes kilométriques du marathon (27ème, 28ème, 29ème) et ma montre sonne entre deux pour me dire ce que j’ai parcouru depuis mon départ (3km, 4km), Je m’embrouille un peu pour compter combien il m’en reste, alors je fais comme si c’était un 20km et juste un peu plus. En plus de ça il y a des ravitaillements tous les 2km, on mange et on boit bien par ici. (passion fraises tagada)
Km 6-7 ah une montée ! on nous avait briefé sur la chose, et je me concentre sur mes souvenirs de Paris-Versailles, après ça ce n’est plus une petite côte qui va me faire peur, d’autant plus que ça redescend après, Carrie Ingalls le retour.
marathon Km 30 – 35 : les coureurs qui font le marathon en entier commencent à avoir un petit coup dans les jambes et certains marchent. Je les plains tout ce que je peux mais je continue ma route. Il me reste « un peu plus » de 10km et pour le moment je suis large sur les temps écrits sur mon bras. J’ai fait la moitié de ma moitié de marathon, on peut continuer !
marathon km 35 – 39 : un ravitaillement puis une petite côte bien raide. Ils auraient voulu me faire vomir qu’ils n’auraient pas fait autrement (surtout que j’ai bu du coca et mangé du chocolat au ravito) mais c’est loupé, je tiens le coup, je ne suis pas une demi-portion. J’ai un peu baissé mon allure moyenne mais je ne peux plus lire mes temps sur mon bras, effacés par la transpi (amis du glamour bonjour). Je repense aux 5 derniers du 20km de Paris et ses tunnels en montée-descente. C’est un peu pareil sauf que la vue est plus jolie. Et justement je double quelqu’un avec cet affreux tshirt parisien.
marathon km 40 – 42,2 : les marathoniens que je dépassent retrouvent la pêche « allez c’est fini là », on passe à un dernier ravitaillement avec « Besoin de rien envie de toooooi » en fond sonore, j’adore. Et puis la ligne d’arrivée au loin. Je me fais un petit sprint pour la forme et pour les photos. J’ai presque honte d’avoir encore du jus en arrivant en même temps que des gens qui courent depuis presque 4h, je pourrais franchir la ligne d’arrivée à cloche-pied pour leur montrer que je ne fais que la deuxième moitié, mais non.
Temps à ma montre : 1h49″12. Temps officiel de notre marathon en duo : 03h39″40, Isabelle ayant mis tout pile 2h00 je vous laisse faire les calculs de mon demi. Les maths et moi on n’est pas vraiment potes, je préfère les chrono !
12h et quelques : je rejoins le ravitaillement d’arrivée où on me remet deux médailles (une pour moi, une pour ma binôme), passion bling bling, et où je retrouve Dominique et Camille. Un verre d’eau et direction le Carlon où nous attend le déjeuner de la victoire ! Tout le monde est arrivé à bon port à Cannes et la bonne humeur est au rendez-vous. J’aurais bien bu un demi pour fêter ça, mais je reste sur un verre de rosé, dédicacé aux copines de la Nike Women Race.
14h nous reprenons la route de Nice (en minibus) pour une douche bien méritée avant le retour.
Un grand merci à Garmin pour nous avoir fait vivre ce weekend au top et à la #garminwomenteam qui n’a pas démérité et avec qui nous avons partagé ces bons moments et ces morceaux de marathon : @sogladfit @camille_pic @frogita @lasmoukinettepandasportive @parisenforme @mademoisellerun @amelietauziede.