Après quelques années de We Own la Night, le 10km féminin est de retour, mais cette fois sans la marque à la virgule pour ambiancer tout ça. On savait déjà à quoi ressemblait une course entre filles (l’année dernière c’était comme ça), cette année, moins de paillettes mais presque autant de pipelettes, c’est parti pour la course qui vous fait « affirmer la sportive que vous êtes ».
Retrait des dossards
Pendant que j’étais devant la finale dames de Roland Garros, mesdemoiselles Cassandre et Laura sont allées récupérer nos dossards. Verdict : un racepack simple et sans fioritures avec un joli totebag un t-shirt simple qu’on a envie de porter (ça tient du miracle pour moi) et pas d’une couleur cliché « course de filles » (pas rose quoi), un crayon pour les yeux Make-up Forever et un échantillon Stimium.
Pour ma part, j’ai une fois n’est pas coutume couru en noir et blanc (mes ultraboost jaunes sont mortes à la Color Run, pensées pour elles), #TeamZebre.
Dimanche matin, on ajuste notre tenue, on retrouve les copines, on dépose ses affaires au vestiaires, et en route pour le sas !
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Premier constat, nous ne sommes pas si nombreuses (environ 3000 nous dit-on), le sas 40 est quasi vide et le sas 45 nous laisse la place de faire un vrai échauffement. Je ne sais pas quel enseignement il faut en tirer : mais je pense que ce type de course est l’occasion pour beaucoup de faire leur premier 10km officiel ou de se remettre à courir.
Du coup l’ambiance est détendue (il y a même des bouées pastèques) et on fait des photos avec les copines dans la joie et dans la bonne humeur. Gros changement par rapport à la semaine dernière au 10km de l’Equipe où j’étais d’une humeur massacrante.
KM 1-3
Tout le monde part en même temps mais la « foule » s »étale ensuite rapidement. Je pars un peu lentement (enfin sur 300m), mais j’accélère ensuite un peu pour rattraper le short vert de Laura. On restera ensuite ensemble, à peu près jusqu’au 7. C’est quand même beaucoup plus mieux avec des copines.
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km 4-6
Le faux-plat grimpant du 4ème m’a tuée, mais heureusement ça redescend bien ensuite, on en profite pour rattraper le temps perdu. ça va un peu trop vite pour pouvoir échanger des potins mais on est bien.
km 7.
La montée du panthéon m’a achevée, je tousse, j’ai des hauts-le-coeur, Laura me demande si ça va, je réponds non. Heureusement on croise les filles dans l’autre sens, ça veut dire que tout ce qu’on a monté sera descendu ensuite. Mais j’y ai laissé quelques plumes.
km 7,5- 9
Je ralentis un peu, Laura accélère, on se perd. Je vois des étoiles (pas celle de champions du monde), j’ai des frissons. Mais la sportive que je suis n’abandonne pas, j’essaie de retrouver un peu de jus, ça marche provisoirement.
km 9-10
Comme d’habitude, la « dernière ligne droite » me semble interminable, je jette mes dernières forces dans la bataille pour retrouver les copines.
Tout le monde partage un peu le même ressenti : un parcours pas très facile (mais ça veut dire qu’on nous prend pas pour des chochottes) mais des sportives au top du hip hop.
On récupère notre médaille, ravitaillement d’après-course, et retour pour moi à Roland Garros, pour la finale du double dames avant Djoko-Murray. La sportive que je suis a failli chialouse quand nos frenchies ont gagné Roland Garros.
Temps officiel : 47″27, soit un record battu de 6 secondes (whouou), et 69ème au classement, ce qui fait toujours plaisir ! La prochaine fois je travaillerai plus pour en baver moins 🙂
Conclusion : une course 100% féminine oui, mais pas trop cliché, et qui nous a permis de nous dépasser, un grand merci à l’organisation pour ça. Merci aussi aux copines qui ont été formidables, et bravo à toutes.