On vous l’avait promis dans cet article, tout vous saurez tout sur la team « élites » adidas runners paris : les entrainements à l’insep, les cours de diététique (#healthymarie), les conseils du kiné, le bilan complet de condition physique. Après vous avoir livré mon taux de gras et ma VMA, j’avais promis de raconter les séances de torture que nous ont concoctées nos coaches à l’Insep. Journalisme infiltré, c’est parti pour 4 séances comme les grands dans l’antre des vrais champions.

(info coulisse : on a tous personnalisé nos sacs à dos mais je crois que je gagne la médaille du DIY avec mon adidas runners marie)

Le programme de nos entrainements à l’insep a commencé mi juin. Nous avons délibérément choisi de ne pas vous raconter la soirée de présentation + trombi qui a eu lieu à la boutique adidas des champs mi-mai, ni la soirée de lancement qui a eu lieu à Roland Garros début juin (sachez seulement qu’ils ont couru sous la pluie pendant que j’expliquais aux spectateurs du tournoi qu’il pleuvait toujours, que la loge adidas est toujours aussi accueillante et qu’on a ensuite sympathisé au Village). Finies les soirées place au sport ! La team Adidas Runners Paris compte donc plus ou moins 100 runners divisés en quatre groupes de niveaux approximatifs. Je suis dans le groupe 4 et nous venons de terminer le roulement des 4 séances.

1/ La Musculation

(ça c’est les coaches, ils ont l’air gentils comme ça mais il ne faut pas se fier aux apparences)

Pour notre premier entrainement à l’Insep, nous sommes tout excités et un peu intimidés, on se donne rendez-vous à l’arrêt du bus pour être bien à l’heure, on a mis notre jolie tenue noire et blanche adidas runners paris (un jour je vous raconterai mes problèmes existentiels avec le micro-short inclus mais pas aujourd’hui on a muscu), on délaisse l’alléchante affiche Italie / Belgique de l’Euro et on s’attend à faire de la piste.

Que nenni, on nous explique les groupes, on nous apprend à mettre du stabilo jaune sur notre nom et c’est parti. Nous autres groupes 3 et 4 sommes donc de « musculation ». Direction la salle de muscu de l’insep pour faire travailler nos petits muscles. Comme je ne sais pas comment marchent les machines, que nous sommes très nombreuses, que les coaches sont encore un peu en rodage et que j’aime beaucoup râler, je ne serai pas l’efficacité suprême pendant cette séance. Nous avons finalement fait pas mal d’ados-fessiers pour que ça serve quand même à quelque chose, j’ai fait l’otarie sur un gros soft-ball (les photos ont été brûlées), et sympathisé avec les filles de mon groupe.

Bilan : la séance que j’ai le moins aimée (mais elle a été améliorée pour les groupes suivants)

2/  Le Fartlek

15 jours plus tard, nous avons déjà appris plusieurs choses : prendre une barre de céréales et une bouteille d’eau AVANT la séance, la liste des noms n’est pas par ordre alphabétique (« hé marie, je te trouve pas, débrouille-toi »), et on ne sait pas quelle séance sera nôtre avant que Salah l’annonce juste avant de partir (voila pourquoi j’emporte toutes mes chaussures « au cas où »).

Pour notre deuxième entrainement, c’est le Fartlek qui nous attend au tour du lac : « Alors on va partir pour plusieurs fois 8 minutes, vous allez assez vite et toutes les deux minutes je vais siffler et vous devrez accélérer pendant 30 secondes », le tout 5 fois avec deux minutes de récupération entre chaque » Eeeeuk Ok.

J’ai beaucoup aimé cette séance, ça m’a défoulée, ça m’a fait mal comme il faut, ça m’a donné l’impression de m’améliorer. On en a profité pour récupérer des infos sur le groupe qui nous a précédés la dernière fois (« ah vous au moins vous êtes bien, vous vous plaignez pas ») (NDLR : le groupe d’avant avait fait non pas 5x8minutes mais 8, et nous on ne pouvait plus parler donc impossible de se plaindre)

3/ Les Côtes

Pas d’exclu ici car j’avais déjà effectué exactement la même séance en entrainement à Paris-Versailles lors de « l‘ultraboostcamp » avec Martin Fourcade. 1x500m, 2x400m, 3x300m, 4x200m, 5x100m. Sauf que j’ai beaucoup progressé depuis : j’ai arrêté de partir comme une folle dans le premier 500m pour mourir dans les 300. (il faut dire aussi que Camille n’était pas là). Je me suis trouvé d’autres copines à mon niveau pour me forcer à me dépasser et ça a donné une séance bien motivante et un peu piquante.

4/ La Piiiiiiiiste

(ça c’est pas mon groupe qui court. info coulisses : quand il fait chaud (c’est à dire tout le temps), on finit tous par courir à moitié à poil)

Derniers à passer à la séance de torture sur piste, nous savions à quoi nous attendre : aucun des groupes précédents n’en est revenu indemme. J’avais déjà des courbatures en arrivant, ce n’était que le début de la souffrance. Du coup j’ai mangé une barre de céréales avant et j’en ai gardé une  pour après (et ouais). 1000m, 800m, 600m, 400m, 200m, 200m, 400m, 600m, 800m, 1000m, 800m, 600m, 400m, 200m, 200m. Vous êtes fatigué rien que d’avoir lu non ?

On s’est appliqués à rester groupé, à ne jamais se faire distancer, à ne rien lâcher. C’était dur (mais c’est fait exprès il parait).

Après ces quatre entrainements à l’INSEP, les groupes vont être légèrement remaniés en fonction des objectifs (marathon vs Paris-Versailles) et du niveau. Début des festivités aujourd’hui, mais je ne peux pas j’ai paddle. Je me rattraperai plus tard (gardez moi une barre de céréales au chocolat please).

La suite au prochain épisode.
Et si décidément vous voulez en savoir encore plus, vous pouvez lire la saga de l’été de Running Heroes