Grâce à Viens m’attraper, mon club de running, et la détermination de Nike à communiquer sur un certain marathon d’août 2024, j’ai pu tester la chaussure à plaque de carbone Nike Air Zoom Alphafly Next% 3, dans ce coloris safari unique de l’Electric pack.
L’Alphafly, une chaussure de marathon
Quand on me dit Alphafly, je pense Eliud Kipchoge ! La première fois qu’on a vu ce modèle, c’était un prototype sur l’Ineos 1:59 challenge. Avec le succès qu’on connait… Il s’agit d’une paire exigeante, technologique, pour les longues distances et les coureurs aguerris !
Le modèle Alphafly Next % 3 combine trois des plus grandes innovations de Nike sur le running :
- les deux unités Air Zoom qui poussent vers l’avant
- la mousse Zoom X en semelle intermédiaire qui amortit les impacts
- la plaque en fibre de carbone sur toute la longueur qui propulse chaque foulée
Ajoutez-y un peu plus de stabilité et un confort accru grâce à une nouvelle empeigne et une languette matelassée et vous obtenez un bolide de compétition ultra-léger.
L’Alphafly 3 sur le site de Nike :
J’ai testé l’Alphafly 3 : mon avis
Et pourtant je ne suis pas un bolide ! Encore moins sur ce marathon d’août où je partais avec la seule ambition de terminer sans casse. Je vois déjà les aigris du running chercher mon temps (4h16) et trouver scandaleux de faire un marathon en + de 4h en chaussures carbone ! Et bien je partageais leur scepticisme, en récupérant ma paire de chaussure trois jours avant la course…. Je me voyais plutôt en Pegasus (d’ailleurs la Pegasus 41 Electric est en promo si ça vous dit) ! J’ai même hésité à prendre le départ avec. Mais j’ai déjà couru en Vaporfly et j’ai longtemps été une adepte de la Tempo, l’Alphafly étant, pour moi, aux niveaux sensations, un peu un mix des deux, je me suis dit banco !
Et bien je n’ai pas regretté ! Pour commencer, le confort garantit de pouvoir courir des heures sans douleur ou frottement. L’empeigne épouse parfaitement le pied, le lacet s’ajuste bien, le talon n’est pas trop serré. Zéro ampoules à signaler, même si je dois préciser que j’ai mis mes chaussettes magiques.
La stabilité m’a davantage plu que sur la Vaporfly où mon genou a un peu tendance à tourner vers l’intérieur. Si ma course a été prudente, le TFL ne s’est pas trop fait remarquer, on apprécie !
Enfin l’amorti et la propulsion ont bien aidé mes jambes pas toujours fringantes ! Montées, descentes, plat, tunnels, sprint final… les Alphafly m’ont emmenée jusqu’au bout de la nuit sans encombre.
Mais c’est la récupération après-course qui m’a le plus surprise. D’habitude après un marathon et pendant deux ou trois jours, je ne peux pas descendre un escalier normalement. Cette fois, mes quadri ont un peu protesté le premier jour, et une grosse fatigue physique m’a un peu pénalisée, mais rien de plus à signaler ! Bien sûr, l’allure était plus faible mais ça reste 42,195km !
Quelle taille choisir pour l’Alphafly ?
Comme pour toutes mes chaussures de marathon, j’ai compté sécurité en prenant du 40,5 (j’opte pour le 40 sur les chaussures de footing au design un peu large). Elles m’allaient comme un gant mais il est toujours plus prudent d’essayer !
Où trouver l’Alphafly moins chère ?
Les promos sont rares, mais suivez avec attention le moment où les nouveaux modèles sont de sortie ! De nombreux modèles de l’Electric Pack avec son imprimé safari sont à prix réduits sur le site de Nike en ce moment…
Vous pouvez aussi opter pour des coloris bien flashy, s’il y a bien un moment où on peut se le permettre, c’est pour courir un marathon !