Il faut bien l’avouer, le foot (masculin) ne me passionne pas plus que ça. Je regarde la Coupe du Monde, parce que c’est parfois grandiose, parfois drôle de ridicule. Je n’avais jamais regardé un match de foot féminin, et d’ailleurs je ne savais pas qu’il y avait une coupe du monde tout ce qu’il y a de plus officielle, avant qu’on m’invite à Berlin pour la Cérémonie d’ouverture. Ah si, en fait, je sais que le foot féminin français envoie des paillettes depuis que les joueuses de l’OL sont championnes d’Europe. Donc, ça fait deux mois que je sais que le foot féminin existe.
Et pourtant, depuis quelques jours, la révolution girl power du foot se met en place. Je ne sais pas si beaucoup de monde a regardé le premier match de l’équipe de France, mais, petit à petit, l’oiseau fait son nid, les bleues montrent un bel esprit d’équipe et de compétition, et une belle envie de gagner. Et ça marche. Gaëtane Thiney, Camille Abily, Céline Deville, Laure Lepailleur… on commence à retenir les noms des joueuses et à faire connaissance avec les personnages de l’équipe de france féminine.
Samedi après-midi, leur match à haut suspense contre l’Angleterre a su créer l’événement : de très nombreux téléspectateurs ont assisté à leur victoire aux tirs aux buts et la Une de l’Equipe dimanche prouve l’engouement médiatique qui est en train de se regrouper derrière nos bleues.
Mercredi, l’équipe de France affronte les Américaines, numéro 1 mondiales. Ce sera compliqué, mais une fois n’est pas coutume, elles seront au centre de l’attention générale (sauf si Ribery fait une bêtise d’ici là), et auront le soutien populaire (si j’étais mauvaise langue je dirais que ça pourrait leur mettre cette pression qui fait perdre les français, mais nos bleues ne sont pas comme ça, et même Richard Gasquet a réussi à revenir de deux sets à rien en coupe Davis, tout est possible)
La coupe du monde de foot féminin, c’est comme une nouvelle série. Au début personne ne connaît, personne n’en parle. Et puis on commence à se rendre compte qu’en fait « les bleues en Allemagne », c’est peut-être bien. On regarde pour voir, on commence à retenir les personnages principaux. Et on commence à bien aimer, à avoir très envie de savoir ce qu’il va se passer ensuite, à trépigner devant la bande-annonce en attendant le prochain épisode.
Vous remarquerez que la Fédération leur a fait un logo ROSE. Si j’étais Nike, j’habillerais l’équipe de France en petite marinière rose avec short bleu marine (il y en a des parfaites chez Oysho).
Je cherche du vernis à ongles bleu presque marine couleur maillot de l’équipe de france pour mercredi et en attendant on dit Allez les Bleues ! (répète après moi : Allez les Bleues !)
