A défaut de courir 6 km (puisque j’ai oublié mes chaussures de sport), je pourrais nager 6 km (puisque j’ai prévu la dose de maillots de bain). Ou nager 100m très vite très vite. ça ferait peut-être un record du monde sans combinaison magique (sauf si un maillot H&M donne des ailes?).
Avec un peu de chance, ça me donnerait les jambes de Laure Manaudou (mais elle peut garder les épaules), et ça m’entrainerait quand même.
Mais c’est paradoxal, je crois que j’ai plus envie de nager à Paris qu’en Bretagne (même si je ne nage pas à Paris non plus, on ne peut pas tout faire. N’empêche parfois j’en ai envie.)
En fait, à la mer, on ne nage pas, on barbote. On fait deux brasses, la nage du petit chien, beaucoup de surplace et hop on retourne bronzer sur sa serviette. Et encore, la mer, elle est souvent super froide, avec le vent ambiant, on hésite à y tremper le pied. Se baigner dans la mer, finalement, ça n’est pas vraiment du sport.
A mon avis, pour nager pour de vrai, il faut une piscine. Au moins la piscine, quand on y est, on nage. On peut mesurer le nombre de mètres qu’on fait, et en combien de temps. On peut doubler les gens qui trainent dans la ligne d’eau et se prendre des coups de pieds en passant. C’est tout de suite beaucoup plus marrant (ou pas). Mais bien sûr, on ne va pas à la piscine quand on est à la mer. (Le destin est contre moi).
Du coup, à la place, quand je rentre de la plage, je regarde les championnats du monde de Natation, en direct de Rome. ça me rappelle un peu quand je me levais à deux heures du mat pour voir les finales de natation des JO de Pékin l’année dernière (oui je suis barge mais j’assume).
ça compense un peu non?
