Je rentre à l’instant de Corteo, la représentation du Cirque du Soleil, et je me suis dit qu’il fallait que j’écrive mon article tout de suite, avant que la pluie, puis la nuit, ne dissipent cette impression magique.
Au cirque du soleil, on n’a pas le droit de filmer, ni de faire de photos. Peut-être parce que c’est un spectacle qui se vit, et qui doit rester gravé plus dans notre imagination que sur notre disque dur.
Le cirque du soleil, c’est le sport à l’état pur, sans la notion de compétition, de scores et de résultats. Ce sont les performances acrobates en toute pureté, et c’est très beau.
Corteo, c’est à la fois beau, drôle, émouvant, c’est surtout très léger : les acrobates volent, les comédiens plaisantent, et à chaque fois, ce n’est pas plus lourd qu’une poignée de plumes d’ange.
Corteo, c’est magique, vous vous dites que si des gens peuvent voler, maintenus par un simple élastique, vous pouvez sûrement faire de grandes choses dans votre vie, ou du moins celles que vous voulez faire. Corteo vous sort de la réalité, comme un rêve éveillé, comme une bulle de champagne (bon d’accord, j’ai bu un peu de champagne). ça vous fait croire aux anges gardiens, aux fées, aux princesses, au pays imaginaire.
Le cirque du soleil, ce n’est pas un cirque, c’est bien plus que ça. Je n’aime pas plus que ça les vrais cirques avec les grosses blagues des clowns, et les numéros très ficelés, le cirque du soleil, ça n’a rien à voir, c’est de l’art, et du grand art même.
Corteo, c’est en ce moment sous le grand chapiteau sur l’ile Seguin. Je n’avais jamais été sur l’île Seguin, et là encore, cette impression de quitter le vrai Paris est fantastique. Sous le déluge c’est encore plus irréel.
Bref, j’ai passé une très bonne soirée, et je vous recommande chaudement cette représentation Corteo du Cirque du Soleil, si vous en avez l’occasion.
Je vous laisse, je vais installer un trapèze dans mon salon.
J’étais encore une fois chaussée très à propos, (Reebok Top Down blanches et violettes) puisque Reebok est partenaire du Cirque du Soleil depuis des années (d’où le Jukari), et j’étais accompagnée de Camille et Céline.
