Pour la deuxième année consécutive, les peintures Ripolin m’ont proposé un dossard pour la Color Run Paris. Forte de l’expérience de l’année dernière, je me suis cette fois lancé un nouveau défi : faire courir @manueshao qui n’avait jamais couru de sa vie. Elle a verdi de terreur quand je lui annoncé la distance à parcourir : 5km mais elle a fait bonne figure et imprimé celle de Javier pour lui servir de lièvre.
La color run, c’est ce truc fun où vous pouvez venir habillée avec un short rose, une brassière turquoise et des touches de jaune. Pour une fois, la sacro-sainte règle des « jamais plus de 3 couleurs ma chérie » de Cristina Cordula ne s’applique pas, autant en profiter !
La color run, c’est cette « course » où vous ne courez pas vraiment. Malgré le prix au kilomètre carré, pas de chrono, pas de classement, on n’est là que pour s’amuser. Résultat, on s’arrête, on s’attend, on repart, VOIRE on repart en arrière si on n’a pas été assez arrosé d’une couleur. La color run est au running ce que sont les patinettes au ski (une insulte à la glisse) : un mini aperçu de ce qu’est le sport en réalité.
Mais la color run, « the happiest 5k« , c’est un parcours sans pression, avec que des sourires ultra-bright. Et mine de rien ça fait du bien ! Pas de montre connectée, pas de tenue technique ultra lookée, pas de malaises mais des pompiers… La fête du running sans les efforts. Vous finissez cette course multicolore, mais certainement pas rouge et essouflé. Si ce que vous aimez c’est vous dépasser, passez votre chemin. Si vous voulez juste vous amuser, sortez carte bleue, Skip anti-taches et perche à selfie et c’est parti !