Voilà, on y est, la deuxième saison de la Boost Energy League (previously Boost Battle Run), touche à sa fin. La grande finale aura lieu dimanche prochain en direct de l’Insep, et opposera les champions et championnes des 11 équipes au cours de deux épreuves mythiques, dont le très attendu relais géant. Parce qu’il paraît que nous sommes près de 22000 engagés dans cette épopée running, voici quelques points dans lesquels vous devriez vous reconnaître…
Tu sais que tu cours dans la Boost Energy League si :
- au début tu comprenais rien au concept
- tu t’es inscrit dans un groupe facebook « pour voir »
- – tu es allé à un run, puis 2, puis 3, puis tu as perdu le compte.
- – le jour du run hebdo de ta team c’est sacré : tu refuses les soirées et tu pars du bureau comme un voleur. « Le mardi je peux pas, j’ai boost sentier »
- – tu as éventuellement changé de boost mais maintenant ta team c’est ta team
- – d’ailleurs tu as un t-shirt a son effigie et c’est un des vêtements que tu chéris le plus
- – on soupçonne certains de dormir avec
- – mais peut-on parler de la non-respirabilité de ce truc ? Grâce à la boost tu as compris que le coton sentait la transpi
- – ton t-shirt boost tu le laves donc toutes les semaines. Si tu es une fille tu l’as découpé. Si tu es un garçon tu te plains qu’il te fait mal aux tétons et/ou qu’il sent mauvais même propre .
- – si tu étais à la finale de la la boost battle run, première saison, il y a un an jour pour jour , tu en gardes un souvenir ému, surtout si tu as couru. Ou alors tu n’en as plus de souvenirs à partir de la coupure de son pendant le live de Jabberwocky et ta pinte de champagne.
- – au début tu courais, tu papotais 5min tu rentrais te coucher. Maintenant tu viens boire même quand tu ne peux pas courir (tu es blessé car tu cours trop)
- – tu as environ 150 nouveaux amis facebook et quelques nouveaux vrais amis (#teampipelettes <3 )
- – tu reçois des centaines de notifications facebook tous les jours
- – ta productivité au travail est proche de zéro les jours de multirun. Et ne parlons pas des lendemains…
- – tu vois les copains de boost plus souvent que ta famille
- – d’ailleurs ils fêtent ton anniversaire et parfois te font des gâteaux , et t’offrent des montres de running, des vélo de triathlon, ou autre matos qui t’es devenu soudainement indispensable.
- – tu t’es mis a Twitter et Instagram pour utiliser le bon hashtag et faire gagner des points en social. Tu es un peu devenu community manager et tu en es fier (tu l’as même mis sur ton CV)
- – tu es un peu devenu blogueuse mode aussi : tu fais des photos de tes pieds sur la piste du fractionné.
- – tu as déjà essayé de faire de l’espionnage industriel dans une autre team
- – tu vas courir chez les autres team pour le fun (et pour la fête). On n’a pas le même maillot mais la même passion
- – la dernière fois que tu as représenté ta team à un multirun (le relais à Charlety), tu t’es cru aux JO
- – la compète tu t’en fous mais tu veux que ta team gagne à la fin
- – maintenant tu cours tout le temps. Et tu aimes ça. Tu vas au frac, tu te lèves le dimanche matin pour faire des courses, et tu as tellement progressé que même toi tu n’en reviens pas. Tes objectifs sont toujours plus élevés, du coup tu cours encore plus.
- – tu t’inscris aux courses le jour de la mise en vente des dossards, puis à l’événement facebook correspondant pour ta team (Ex : « Sentier débarque à tous les marathons du monde »)
- – ou alors tu quêtes désespérément les dossards semi de paris sur boost brocante
- – après les courses, tu brunches avec les gens de ta team qui couraient aussi (et il y en a beaucoup)
- – depuis le début de l’aventure soit tu as perdu 5kg (le sport) soit tu en as pris 2 (la bière)
- – il te reste des amis « normaux » qui t’ont demandé « c’est quoi boost ? »
- – tu as trop de paires de running
- – tu dépenses trop dans ton QG
- – tu essaies de faire bonne figure sur la photo de groupe (ou alors fichu pour fichu tu te donnes en spectacle)
- – quand tu croises des gens qui courent sur les quais tu cries « salut Odeon / Pigalle/ Sentier » !
- – quand tu cours tout seul tu t’ennuies
- – tu fais des « run pipelettes » pour raconter ta vie ou avoir des updates des potins
- – tu penses que le 400m de charlety est plus long que celui de Paul valery
- – tu as regardé le périscope du relais à charlety en replay
- – tu crois que le nom de famille d’Alex Champion est Champion.
- – tu lis tous les « entendu au multirun » de République
- – tu connais plus de ragots que les 121 épisodes de Gossip girl
- – au moins un d’entre eux te concerne
- – tu t’es reconnu dans plusieurs points de cet article
- – tu vas le partager sur le groupe FB de ta team et/ou sur twitter avec le hashtag de ta team
- -on va pouvoir vérifier qu’on est 22000 comme ça.
