Nous y voilà de nouveau, après les excès des fêtes de fin d’année, l’heure de la détox a sonné. Le pluvieux mois de janvier arrive avec le très à la mode Dry January. Le Dry January (janvier sec, ça sonne moins bien en français), qu’est-ce que c’est ? Est-ce bénéfique ou rabat-joie ? Né dans le contexte d’une préparation pour un semi-marathon, le Dry January se présente aussi, pour nous les coureurs, comme une occasion de reprendre ses objectifs !
Le Dry January : une histoire de semi-marathon
Le saviez-vous ? Le mois de janvier sans alcool résulte d’une préparation pour un semi-marathon. En 2011, la Britannique Emily Robinson prépare son premier semi, prévu au mois de février. En parallèle de son entrainement, elle décide de stopper sa consommation d’alcool. Ce fut visiblement une révélation ! « Ça a eu un impact énorme sur ma santé physique et ma santé mentale. » explique-t-elle. Après avoir répondu aux questions de son entourage sur les effets de son expérience, elle rejoint Alcohol Change et lance le premier « Dry January ».
Aucun coureur n’a attendu ni Emily Robinson ni Emily in Paris pour savoir que l’alcool et la prépa ne font pas toujours bon ménage, mais elle aura réussi à lancer un mouvement de plus en plus suivi ! Et cela tombe bien, car janvier est aussi le mois du début des préparations du printemps : un certain semi de Paris arrive en mars…
Arrêter l’alcool : bénéfique ou rabat-joie ?
Le Dry January consiste à ne pas boire une seule goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier. Cela permettrait de prendre conscience de sa consommation, d’amorcer une détox et de percevoir les premiers effets de l’abstinence.
Les bienfaits de l’arrêt de l’alcool sont évidemment nombreux sur votre organisme, votre cerveau, votre moral, votre énergie, votre digestion, votre fertilité, votre cycle menstruel, votre sommeil, vos performances sportives, etc. Bref, l’alcool n’est pas bon pour la santé.
Mais qu’en est-il de la modération ? C’est elle qui cause le plus de réflexions : « oh, ce n’est pas une petite coupe qui va t’ajouter 10 minutes à ton marathon ! », « allez, rien qu’un verre ! ». Décliner une boisson alcoolisée vous amène souvent à devoir (ou à vous sentir obligé de) vous justifier. Alors, en attendant d’apprendre à savoir dire « non » quand vous n’avez pas envie de boire, le dry january peut être la réponse idéale. Après « je prépare le semi de Paris » évidemment !
Mois (ou plus) sans alcool en pratique
- Définissez VOTRE raison d’arrêter l’alcool : une préparation sportive, un régime alimentaire, une raison de santé, un équilibre hormonal, une volonté de réduire sa consommation pour ancrer votre motivation.
- Préparez votre réponse pour refuser un demi, un verre de vin ou un cocktail
- Trouvez des alternatives à boire : testez des recettes de mocktail, goutez des boissons soft. La vraie difficulté reste le bon mélange ni alcoolisé ni trop sucré. Il faut aimer le Perrier citron !
- Assumez de quitter les soirées plus tôt : sans alcool, la fête est plus folle, mais on ressent plus rapidement l’appel de son lit (en tout cas, c’est mon cas !)
On a tous une bonne raison de participer à Dry January et de se lancer dans un mois sans alcool ! Mais rien ne vous oblige à céder à cette opération un peu marketing ! Si, pour vous, c’est comme la Saint-Valentin, une fête commerciale, vous pouvez le décaler, l’annuler, ou l’adapter à la sauce qui vous convient ! En attendant d’être inscrit à un semi-marathon donc…
Image d’illustration : mon apéritif sans alcool préféré : l’infusion froide citron-gingembre, parfaite dans une eau pétillante bien fraiche. Ici celle des deux Marmottes, mais mon coeur va plutôt vers celle de Clipper.