J’ai passé l’été à tenter de programmer un stage de surf. J’ai beaucoup étudié le sujet et comparé les surfcamp, j’ai changé d’avis environ 25 fois, hésité, modifié mes dates, envisagé de partir aux Canaries, appris par coeur le site de l’UCPA et beaucoup réfléchi. Et puis un jour, parce qu’il fallait vraiment que je rende ma feuille de congés qui a passé l’été sur mon bureau, que j’avais besoin de me projeter sur une semaine de vacances, j’ai réservé la Boardriders House : le surfcamp by Quiksilver à Hossegor, où j’avais déjà passé une semaine l’an passé.
J’ai choisi la semaine du 7 septembre, parce que les parrains étaient les mêmes : Robby Naish et la Wesh Family : Caroline, Julien et leurs deux enfants, parce que le timing au niveau du soleil, des vagues et de mon besoin de vacances me semblait à peu près bien étudié. Et je ne me suis pas trompée, je crois que tout ne pouvait pas mieux se combiner.
Je suis arrivée à Hossegor avec un gros besoin d’air, de vacances, de déconnecter et de me laisser porter par la vague. J’ai intégré un groupe de surf, j’ai écouté les conseils du coach, j’ai recommencé, recommencé, ramé, ramé et pris quelques jolies vagues. Je crois qu’à la première que j’ai réussie, tout mes soucis sont partis. Ensuite ça n’a été que du bonheur. J’ai encore besoin de ramer plus fort pour bien y arriver, de mieux distinguer ma droite de ma gauche et les vagues qui vont avec, mais une fois debout, hors de question de lâcher ma vague, je me laisse glisser jusqu’à la plage, quitte à redoubler d’efforts pour repasser la barre ensuite.
Encore une fois, je crois que le sport est une belle leçon de vie : ne pas se décourager, recommencer, ramer, se dépasser, forcer un peu pour finalement y arriver et pouvoir en profiter. Beaucoup de travail, un peu de réussite, et des sensations magiques.
Comme d’habitude, la semaine a filé beaucoup trop vite, avec son rythme 100% surf : des horaires en fonction des marées et des conditions, des groupes de 8, plein de boards à tester et de combi (je connais désormais ma taille en combinaison de surf Roxy et continue de loucher sur la collection de Kassia Meador), un départ pour chaque session en van, vers le spot le mieux adapté (nous avons beaucoup surfé la mythique Gravière, un vrai bonheur), des séances de yoga pour récupérer après le surf, des apéro à répétitions, de grosses nuits pour moi, des piques-niques sur la plage, du soleil pour attaquer l’automne, et une matinée à la balnéo pour pallier le manque d’eau chaude dans la villa.
La décoration de la Boardriders House est toujours une immersion totale dans le monde du surf, j’étais cette fois dans la chambre du surfeur Tiago Pirès, salon aux couleurs de Roxy Outdoor Fitness, bibliothèque Kelly Slater, posters de surf un peu partout. De quoi surfer même en dormant et en se brossant les dents !
Du sport et du repos, de la passion, du grand air ou la formule magique pour reprendre des forces et attaquer la reprise. J’ai une todo-list longue comme un longboard pour ces prochaines semaines, et des projets plein la tête, mais je suis déterminée et pleine d’ambitions.
Je pourrais vous faire tout un discours mais je crois que ces images de flaritude parlent d’elles-mêmes.
Il ne me reste donc qu’à remercier mon groupe de surf et les autres, la team apéro, les parrains Robby Naish, Julien Taboulet et surtout Caroline Barbeau qui m’a prêté son longboard, fait une dédicace magique sur un poster, et avec qui on a surtout bien rigolé [icon icon_name= »heart »], les profs de surf, et les cuistots pour le super gâteau d’anniversaire.
