Après près d’un mois dans mon lit, je me suis dit que j’allais quand même courir le semi de Paris. Après tout l’année dernière je m’étais inscrite à peine un mois avant, j’avais fait quelques entrainements #boosttonsemi (en fait deux), et un peu de fractionnés à ma sauce. En février, j’avais eu la grippe avant d’enchaîner sur la plus belle cuite de ma vie. Je m’étais retrouvée sur la ligne de départ sans jamais avoir couru plus de 16km et même si j’ai beaucoup râlé à partir du 14ème, je m’en étais sortie. Mon CR ICI.

En 2016 nouveau départ, après plusieurs semaines sans courir, j’ai l’impression d’avoir perdu muscles, endurance et persévérance. Mais quand le médecin m’a dit »vous voulez faire le semi ? Allez-y ! Mais vous ferez peut-être le double du temps que vous faîtes habituellement. » j’ai arrêté de pleurer comme une enfant de 5 ans et j’ai commencé à me projeter, sans pour autant accepter de multiplier 1h49 par deux.

Dans ma prépa semi de Paris il y a donc :

>> Des petits run tranquilles pour se remettre en jambes au début. De préférence run pipelettes : c’est aussi bon pour l’endurance et le moral

>> Beaucoup de repos, des siestes, des grasses mat et des couchers tôt, pour compenser

>> Un peu de renfo pour ne pas avoir trop mal aux jambes

>> Un peu de fractionnés pour avoir l’endurance d’aller jusqu’au bout

>> Quelques kilos de gras pour reconstituer des réserves

>> Une sortie longue pour rappeler à mon corps qu’il sait déjà courir longtemps

Ensuite, il me faudra ravaler mon orgueil, mes objectifs de temps, ma passion du chrono, ma lubie des départs trop rapides, et faire une course « tranquille ». C’est ça le vrai défi en fait, mon esprit de compétition me perdra (ou me sauvera allez savoir).

En attendant je me suis fais une petite fiche récap histoire de garder le cap, et si vous voulez l’afficher sur votre frigo (moi j’en ai pas), vous pouvez la télécharger ici :

Rendez-vous le 6 mars pour le compte-rendu ;)