Comme vous le savez certainement, cet été j’ai parcouru la France des triathlons. Non pas comme triathlète, mais comme supportrice. Ma minuscule expérience personnelle me pousse à vous recommander le Natureman, le triathlon du Verdon, que j’ai fait au format S l’année dernière. Aujourd’hui, je vais plutôt vous faire le guide des triathlons côté touriste. Où fait-il le meilleur pour encourager un triathlète ? C’est parti pour les 4 coins de la France.
1/ Feins (Triathlon M)
Feins, c’est à côté de Rennes. Mon côté bretonne ayant vécu deux ans à Rennes était assez enthousiaste à l’idée d’y passer un weekend fin juillet. J’en avais oublié la météo qui peut être fort agréable à cette période de l’année. Et Feins, en vrai c’est un peu paumé.
Mais nous avons eu la bonne idée de passer visiter le Mont Saint-Michel la veille de la course. J’en gardais un très bon souvenir, mais finalement je pense qu’il faut traverser la baie à pied pour que ce soit vraiment beau. (non recommandé la veille d’un triathlon). Et il a PLU comme jamais.
Météo – – –
Spécialités locales : glace au Mont Saint-Michel et churros au chocolat à la fin de la course
Course facile à suivre car elle fait des boucles : vous voyez donc passer votre athlète plein de fois
Paysage pas incroyable, mais village de course très sympathique
Intérêt de la course : bon niveau, assez impressionnant à regarder. Quelques abandons (à cause de la météo ?), et beaucoup de vélo de compétition.
Cayeux-sur-mer (Triathlon M)
J’étais sceptique à l’idée d’aller si haut dans le nord mais c’était si près de la mer sur la carte que ça m’a vite convaincue ! Et je n’ai pas été déçue ! Plage de galets, petites cabanes, air marin et moules frites ! Nous sommes allés faire les touristes à Bruxelles pour bien terminer le weekend. (La course est le samedi matin). Et c’était vraiment bien ! A faire absolument : le musée de la Bande Dessinée !
Météo : ++ – : du soleil bien agréable mais un peu de vent (froid)
Spécialités locales : Moules Frites au Petit Baigneur à Cayeux sur Mer, Fish & Chips au Bia Mara à Bruxelles
Course assez agréable à suivre avec sa natation en mer, ses deux boucles à vélo et ses deux boucles à pied.
Paysage très joli
Intérêt de la course : ici encore gros niveau !
Vichy (Ironman 70.3)
Je ne m’en doutais absolument pas mais Vichy c’est très joli ! Nous avions un AirnB de folie : un joli domaine, avec une piscine et des hôtes vraiment gentils. Nous avons bien pu profiter du weekend ensoleillé et terminer par un barbecue !
Quant à la course, c’est la machine IronMan, même sans courir on est gagnée par l’ambiance ! Joli lever de soleil sur l’Allier. Beaucoup de spots pour attendre au soleil ou en mangeant des granité à l’ombre. Beaucoup d’ambiance sur la ligne d’arrivée.
Heure de réveil : 5h15
Météo +++ (soleil et très chaud, perso j’aime beaucoup, mais je ne fais pas 4h57 de course sous le soleil ;))
Spécialité locale ++: granité au coca sur le village de la course. Barbecue à l’Airbnb
Ambiance +++, course à suivre avec tous les autres Ironfan, appli bien pensée pour ne pas louper les passages aux spots possibles.
Intérêt de la course : +++
j’en ai profité pour courir l’IronGirl, pour une fois que je fais un peu de sport moi aussi pendant un weekend triathlon !
Chamonix (Evergreen endurance 118)
La montagne au mois de septembre. Je pensais que ce serait encore l’été, mais j’avais eu la bonne idée d’emporter ma doudoune « au cas où ». Même si ce n’était plus tout à fait l’été, quand il a fait beau (tout le temps, sauf le jour de la course), c’était très joli. Belle vue sur les montagnes enneigées.
La course se déroulant en pleine montagne, est beaucoup plus difficile à suivre pour un supporter. Même si vous pouvez accompagner au départ de la natation. (Pas d’inquiétude, on vous ramène en bus quand ils partent en vélo). Ensuite, vous êtes condamné à attendre plusieurs heures en attendant que le triathlète passe les différents points de passage sur le suivi live. Et c’est parfois assez long. ça a aussi été un peu stressant quand ils ont annoncé « on redescend des coureurs par voie motorisée pour raison de sécurité ».
Finalement, Yo est redescendu de l’enfer de la montagne, mais autant dire qu’on a tous les deux eu bien froid.
Heure de réveil : 4h
Météo – – – – – (mais il parait que c’est une année sur deux)
Spécialités locales : ++++ jambons et saucissons achetés au Refuge Payot, Burger au Poco Loco, bière blanche du Mont Blanc
Ambiance : pas terrible par mauvais temps sur le village : un speaker trempé qui annonce les arrivées, et un DJ fatigué. Mais nous avons constaté le lendemain que ça se passait beaucoup mieux quand il fait beau !
Intérêt de la course : Comme supporter on peut suivre la natation dans le lac, mais pas grand chose d’autre
10 astuces pour être un bon supporter de triathlon
1/ apprendre à installer un porte-vélo sur une voiture de location
2/ savoir se lever très tôt et se préparer rapidement sans râler
3/ trouver un signe distinctif pour le reconnaitre quand il nage : détail de combi, couleur de lunettes…
4/ calculer les temps de passage sur son allure
5/ se positionner stratégiquement pour le voir passer. S’il fait des transitions rapides, il faut parfois se dépêcher
6/ apprendre à dire « alllez ! » et à prendre une photo en même temps (concentration)
7/ prévoir des vêtements chauds, imperméables ou de la crème solaire
8/ ne surtout pas oublier le gouter pour le train
9/ bien utiliser les applications et site de suivi de course
10/ toujours dire bravo à la fin !
Logistique :
comment s’organiser pour aller encourager, suivre ou faire un triathlon loin de chez soi ?
- trouver la bonne course : une natation pas trop dégueu, une jolie vue, un bon niveau, choisissez selon vos critères
- planifier : organiser des weekends courses et éventuellement poser des jours de récupération !
- reserver : nos meilleurs allier pour ses triathlon : Drivy et AirbnB, parfois la SNCF et un peu de booking.com ! Il faut parfois prévoir un peu de budget
- trouver un endroit où visiter : c’est ce qui a fait le charme de ces triathlons : nous avons aussi pu nous balader !
> Vous pouvez aller lire le bilan de ces triathlons côté coureur ici