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8 idées pour rester motivés (en course à pied) « en cette période compliquée »

Déjà pour commencer, arrêter de le formuler « cette période si compliquée« . Arrêtez de dire à voix haute « c’est difficile en ce moment« , « j’arrive pas à me motiver« , « c’est dur sans objectifs« . Arrêtez de chouiner, et vous finirez même par réussir à vous empêcher de penser comme ça. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est encore plus facile de ne rien faire et de se plaindre de ne rien faire. Introduction volontairement un peu rude, avant de se pencher sur des idées pour rester motivée, y compris début 2021, en course à pied (c’est déjà pas mal).

1/ Entrainer son mental

Avant je me disais « moi j’ai pas de mental« , mais j’ai découvert que mon mental c’était moi qui le forgeais à ma guise. J’ai la possibilité de faire taire la petite voix qui dit « ouin ouin c’est dur, j’y arrive pas » en lui répondant « mais si tu peux le faire« . J’ai la capacité de remettre en place une routine incluant l’entrainement dedans. Ensuite il n’y a plus qu’à obéir à cette voix beaucoup plus forte que la petite : l’auto-discipline.

Parfois quand je doute vraiment, je passe des marchés avec moi-même. Par exemple sur un 15 x 30/30 je me dis « bon, faisons-en déjà 10 et on verra ensuite si on abandonne« . Arrivée à 10 je parviens généralement à me convaincre que 5 ça passera vite et que je serai contente de les avoir faits à la fin. En tout cas ça marche pour moi.

Dites vous que ce que nous traversons actuellement est un bon exercice mental, qui sait, ça nous rendra peut-être même un peu plus forts.

2/ (auto)-disciplinez vous

Ne laissez personne, sauf vous-même vous tyranniser (vous vous connaissez suffisamment pour bien le faire). Pour la course à pied, quand il fait froid, il fait gris, il fait nuit, ya couvre-feu, et ya le covid, la seule solution, c’est de se forcer. Et personne ne peut le faire à votre place.

Evitez de vous poser la question « hummm est-ce qu’on va courir là ? » et enclenchez la machine. Une fois l’habitude mise en place, ça ira presque tout seul. Si vous courez tôt le matin, préparez vos affaires, hop sortez du lit, direct dans les baskets et c’est parti. Si vous courez à la pause déjeuner, mettez une fausse réunion. (Bonus : ça évite qu’on vous en mette une vraie et ça envoie un rappel 15min avant).

Dites vous que rien (sauf avoir le Covid) ne peut vous empêcher de courir. Le boss c’est vous (ou le plan d’entrainement).

3/ « Profiter » de la situation et s’adapter #positiveattitude

J’ai retrouvé un rythme de course à pied correct grâce au télétravail. Alors, oui, j’admets, j’en ai ras le bol des réunions visio, je préférerais courir avec mes collègues à la pause déjeuner, dévorer une assiette de fromage rapé aux pâtes avec eux avant le point de 14h30. Mais, finalement c’est grâce au télétravail imposé que j’ai pu reprendre tranquillement et pour de bon la course en novembre. Dans la vie d’avant, c’était plus complexe de caler 5 séances de courses entre des journées bien chargées au boulot, des trajets et des apéros. Je dois reconnaitre que le couvre-feu rend mon accès aux courses alimentaires plus difficile mais au moins j’ai retrouvé ma régularité en course à pied !

On ne peut plus courir le jeudi soir en club à cause du couvre-feu, et si on se retrouvait le samedi ou le dimanche matin ? Le mot clé de cette crise sanitaire pour nous autres simples mortels c’est l’adaptabilité. Trouver un chemin dans ce qui est permis et gestes barrières compatible. Pour nous, c’est les quais pour la sortie du weekend. (La crue de la Seine vient faire déborder encore un peu le vase mais il y a toujours des solutions).

4/ Lâcher prise

ça marche très bien pour moi avant une course (ou une grosse échéance) qui me stresse : je fais mentalement la part des choses entre ce que je peux contrôler (ma prépa, ma tenue, mon organisation), et ce que je ne peux pas (typiquement la météo). Scoop : ça ne sert à rien de stresser ou de ruminer sur un truc qu’on ne peut pas changer ! Pas toujours facile à accepter mais ça rend plus efficace sur les choses sur lesquelles je peux agir (me couvrir correctement s’il fait 3° au départ).

Les cross sont annulés ? On ne peut pas attendre Jean-Michel Blanquer à la sortie du conseil des ministres avec nos pointes pleines de boue (de l’année dernière) pour lui dire de nous rendre les cross. Par contre (pour le moment), on a le droit d’aller se faire des séances dans la forêt, ou d’utiliser ce temps pour travailler autre chose. Bonus, les cross en octobre, ça nous change de routine à l’année !

Ce qui est chouette avec la course à pied c’est que vous n’avez besoin de rien ni personne pour la pratiquer. On se plaint, mais on n’est pas empêchés par la fermeture des piscines, des salles de sport etc. En fait le plus contraignant pour nous, c’est celle des bars. Pas un hasard d’ailleurs si tout le monde s’est mis à courir au premier confinement (les bars étaient fermés).

(et puisqu’on parlait de météo au début, je sais qu’en ce moment le ciel nous tombe sur la tête, mais l’hiver ça dépend pas du covid hein. vous arrivez à vous motiver d’habitude ? Et bin pareil)

5/ S’inspirer

C’est toujours mieux de réussir à se motiver tout seul, mais parfois on a besoin d’un petit coup de pouce : un kudos sur Strava. Moi mon kudo c’est @mathildedrg : Quand je me réveille à 8h28 (un autre gros avantage du télétravail contraint), et que je vois qu’elle a fait la séance du jour à 6h15, ça me met un bon shot de motivation pour aller la faire à midi.

Vous aussi, trouvez-vous un kudo, un ami, une connaissance, un athlète de haut niveau, bref, quelqu’un qui vous aide quand votre propre motivation se réveille plus tard.

6/ Cocooner

J’avoue, après deux confinements et un couvre-feu, j’aimerais bien qu’on nous lâche un peu la grappe avec le « Hygge », le bonheur d’être chez soi alors qu’on est enfermés dans 30m2 depuis des mois. Mais tout de même, quitte à être coincés autant que ce soit confortable.

Quelques tips Marie Kondo quand même, parce que oui oui ça aide à mieux courir :

  • essayez de garder un minimum d’ordre :ça fait du bien au moral et toutes vos affaires de sport bien pliées ça donne envie de les utiliser
  • faites vous un joli coin Yoga/Stretching. Si vous avez la place et vous vous avez un joli tapis (j’ai un Baya que j’adore), laissez le déplié pour penser à vous étirer
  • gardez votre chambre fraiche, ordonnée et sans écran pour bien dormir la nuit (ce couvre-feu hivernal m’a transformée en marmotte)

7 / Trouver des petits plaisirs

Encore un avantage des confinements / télétravail (vous voyez si on cherche le positif on le trouve) : à force de ne déjeuner ni à la cantine, ni au restaurant, j’ai plus d’argent sur ma carte Swile (ticket resto) que sur mon livret A (liquidé au moment de mon emménagement). J’en profite du coup pour payer une bonne partie de mes courses avec et me concocter des bons petits plats (vous m’auriez dit ça il y a un an je ne vous aurais pas cru), et me faire livrer de temps en temps (grosse passion pour les Poke Bowls).

Autre petite plaisir confiné : la TV (heureusement que je cours car ce rythme manger / télé aurait sinon été fatal), et regarder des « vieilles séries ». ça a un effet rassurant, ça rappelle de bons souvenirs, bref ça fait du bien. Après LOST que je n’avais pas terminé à l’époque, j’ai recommencé l’intégrale de Dawson sur Netflix, pour mon plus grand bonheur.

Alors certes, tout ça ne donne pas une vie très trépidante, mais c’est déjà mieux que déprimer devant BFMTV.

8 / Se projeter

Stratégie un peu dangereuse, mais qui fait du bien à court terme. Et puis l’optimisme, c’est bon pour le moral non ?

Dans cette optique, je me suis inscrite à des courses en deuxième partie d’année : l’ultramarin du Morbihan (la ronde des douanier et ses 34km) et le marathon de Berlin (dossard caritatif). Evidemment ça motive beaucoup pour suivre les plans d’entrainement ! Et puis si ça n’a pas lieu, rien ne se perd, on verra comment utiliser ces prépa qui n’ont pas encore commencé, donc on est large !

En attendant, on a quelques projets avec VMA, qui vont bien nous aider à rester motivés quoiqu’il arrive !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et bien-être !

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