Sur le site de la Parisienne, on peut étudier le parcours officiel. Celui sur lequel on est censées courir vaillamment. Celui qui fait, rappelons le, 6 kilomètres.

Et même, sur le parcours, on peut suivre des yeux la petite bonne femme qui court.

Moi je trouve que ça devrait compter pour un entrainement. Un sport un peu plus conséquent que la gymnastique des yeux que ça impose.

Et puis, visualiser le parcours, c’est s’imaginer en train de le faire, c’est se projeter dans l’effort, c’est se motiver à la réussite.

Bien sûr, c’est aussi l’occasion, pour une orientatrice comme moi, de se repérer, histoire de ne pas se perdre le jour J. (Au cas où je serais trois kilomètres devant (ou derrière) le peloton). C’est aussi sympathique pour repérer le « point ravitaillement » (vous croyez qu’ils auront pensé au nutella, ma réserve d’énergie indispensable ?).

Mon entrainement est pour l’instant au point mort. Porter un meuble d’une vingtaine de kilos toute seule (puis avec l’aide d’un charmant monsieur venu au secours de la demoiselle en détresse), ça compte?

Je vais bien sûr m’y remettre avec plus de sérieux, mais en attendant, j’aimerais faire valider ma séance d’observation de parcours comme un entrainement en bonne et due forme.

Vous validez ?

> Le Parcours de la Parisienne (avec la petite dame qui court tout du long)