Roger Federer et moi, c’est une grande histoire d’amour. Un peu chaotique cette année, mais qui dure. Totalement unilatérale et platonique, merci Mirka.

Federer, sa grande classe, son coup droit terrifiant, sa volée aérienne. Cette année, lui et moi avons failli nous séparer, car je lui avais dit que je cesserais de l’aimer s’il perdait sa place de numéro 1. Bien sûr, je ne voulais que l’encourager et le motiver, mais cette déclaration a fait polémique.

Mais revenons à notre mouton (ah sa chevelure un peu trop longue qu’il remet en place derrière son bandeau!). Hier soir, mon héros se battait pour d’un coup d’un seul, sauver sa saison et entrer dans l’histoire. Il rencontrait, en finale de l’US Open, Andy Murray qui a massacré Rafael Nadal en demi, on ne savait pas que Nadal pouvait encore perdre.

J’en reviens ici à mon titre (d’article, pas du grand chelem). Vu l’heure tardive de la finale, pour nous les Français, j’ai sacrifié Grey’s Anatomy, réussi à trouver un site qui diffusait le match en anglais avec pub en chinois, j’ai mis l’ordinateur dans mon lit, et j’ai savouré.

Bien sûr, je n’ai pas regretté, Rodger n’a pas failli. Un bon service, un superbe coup droit, un jeu agressif, il n’en fallait pas moins pour annihiler mes doutes et son adversaire Andy Murray.

Après une balle de match spectaculaire, Federer remporte son 5ème US Open d’affilée, son seul tournoi du Grand Chelem de l’année et toute mon affection. Je le laisse savourer sa victoire et me blottis cette fois, dans les bras de Morphée.