Première paire de chaussures à plaques de carbone, la Vaporfly de Nike a changé le business des chaussures de running. La technologie a fait tomber de nombreux records, avant que d’autres marques ne se mettent elles aussi à travailler sur la question. Accessibles au grand public moyennant finances, la Vaporfly de Nike était la chaussure qu’on voulait tous pour nos compétition. Mais valent-elle vraiment le coup (le coût) ?

La chaussure la plus rapide de tous les temps

Au début, il y avait la Vaporfly 4% (comme 4% d’économie energétique), portée par Eliud Kipchoge. Ensuite il y a eu la Vaporfly Next %, puis la Vaporfly 2 Next%. Ce sont ces dernières que j’ai eu en ma possession (un cadeau d’anniversaire), pendant qu’Eliud passait sur l’Alphafly. Nike est maintenant rendu à la Vaporfly 3 Next %.

Au début, il n’y avait que Nike sur le marché des chaussures à plaque de carbone et de nombreux records sont tombés. Une belle image de marque pour Nike, notamment dans le cadre du projet Breaking 2 (moins de deux heures sur le marathon) d’Eliud Kipchoge.

Ensuite, adidas, Asics, New Balance, On, Hoka… sont arrivés eux aussi sur le devant de la scène avec des modèles qui ont aussi fait leurs preuves sur les podiums de grandes courses. Résultat : maintenant le consommateur et runner amateur a le choix !

J’ai testé la Vaporfly Next% 2 de Nike

Si les premiers modèles de « Next » (les roses et vertes fluo vous vous rappelez ?) me faisaient sérieusement de l’oeil, je n’avais pas franchi le cap du carbone avant de me frotter au marathon de Berlin. (cadeau d’anniversaire de mes VMeufs)

Les tester directement sur marathon n’était pas forcément la meilleure idée, mais au moins je me suis fait un avis !

La chaussure qui court toute seule ?

Les Vaporfly et autres Alphafly vous promettent des miracles : de l’économie d’énergie, moins de fatigue, plus de relances.. Mais si vos jambes ne font pas le job, elles ne vous mèneront pas tellement plus loin ! Couplées avec une bonne prépa marathon et une forme olympique, les bienfaits des chaussures carbones seront sans doute non négligeable. Sinon, leur exigeance peut au contraire vous occasionner quelques douleurs et instabilités.

C’est un peu ce qui m’est arrivé au marathon de Berlin : tant que j’avançais relativement vite rien à redire, mais la fin de course a été difficile, avec notamment des douleurs sur le côté du tibia. Les genoux fragiles devront aussi soigner leur renforcement musculaire pour garder en stabilité de la foulée.

Bref, je suis ressortie de là pas forcément emballée : j’avais surtout l’impression de ne pas être assez rapides pour elles.

La Vaporfly de Nike, à tester sur d’autres distances que le marathon

Il n’y a pas que le marathon dans la vie ! Quitte à avoir des chaussures spéciales compétition, autant les sortir pour d’autres courses qui enflamment le bitume.

J’ai retenté ma chance au semi de Paris l’an dernier, après une préparation sérieuse qui a fait revenir mes sensations. J’avais enfin l’impression d’avancer pendant les séances d’allures spécifiques !

Et bien la Vaporfly sur semi, quand on est en forme, c’est beaucoup plus efficace ! Mais je dois mon RP surtout à ma prépa et ma gestion de course évidemment. D’ailleurs les chaussures magiques ne m’ont pas empêchée d’avoir de grosses courbatures aux cuisses la semaine qui a suivi.

Pas assez rapide pour le carbone ?

Effet de mode ou placebo, tout le monde veut des carbone pour ses courses. Après quelques essais à mon niveau relativement moyen, j’en viens à la conclusion que ce n’est pas forcément toujours le meilleur choix. En tout cas, il faudra essayer différentes marques et modèles pour trouver ce qui correspond le mieux à l’allure visée. D’ailleurs le nouveau modèle de Vaporfly (la 3) est un peu moins exigeant pour offrir plus de confort, mais moi je le trouve trop mou et l’avant du pied trop étroit.

La Vaporfly 3 sur le site de Nike

Quelle taille prendre en Vaporfly Next % de Nike ?

Je trouve le modèle relativement étroit, surtout à l’avant du pied. Le mesh épouse parfaitement la forme du pied, pas question donc d’être trop serré. Visez donc une demi taille au dessus de votre pointure running habituelle. Mieux encore, aller tester en boutique, il n’y a rien de mieux pour se faire un avis. Marchez, trottinez, sautez dans le magasin pour être sûr d’opter pour la bonne taille et le bon modèle.

La Vaporfly en promo

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