Actu

Nuit magique pour PSG-Chelsea

revons-plus-grand

Il a fallu me pincer plusieurs fois pour m’assurer que je ne rêvais pas. J’ai passé mercredi soir, l’une des soirées parisiennes (et nuits) les plus magiques de l’année. « Rêvons plus grand » il parait, mais si on m’avait dit avant mardi soir le grand jeu que j’allais vivre le mercredi, je n’aurais peut-être pas voulu le croire.

Comme tout le monde, je savais qu’avait lieu le match aller du quart de finale de la Ligue des Champions PSG – Chelsea ce 2 avril, que les places étaient précieuses (jusqu’à 6000€ en bourse d’échange officielle parait-il), que l’événement était sur-attendu, mais quand on m’a appelée pour me proposer de vivre une expérience parisienne, en format énorme, avec quelques médias européens, j’ai fait des bonds de joie toute la soirée et toute la nuit, un vrai Marsupilami.

Je n’ai pas vraiment osé y croire jusqu’à environ 18h, quand une voiture est venue me chercher au bureau. Mon chauffeur m’a annoncé tout de go ne pas lire Cosmo et travailler régulièrement avec Laure Boulleau. Aucun lien mais je l’ai envoyé dare dare sur Cosmopolitan.fr voir mon interview de la joueuse. Direction le Mary Goodnight pour un cocktail pré-match avec la trentaine d’invités présents. Avec un nom pareil, j’étais prévenue ! J’y ai fabriqué ma paire de Nike Airmax 90 ID PSG, vous m’en direz des nouvelles dans environ 6 semaines.

airmax-ID-psg

Et puis direction le Parc des Princes. Il y a du monde, il y a des maillots, il y a de l’ambiance, il a des chants, évidemment. Nous prenons place au moment de la présentation des joueurs, dans un stade bouillant et des températures plus que printanières.

revons-plus-grand

La suite vous la connaissez, l’ouverture du score dés la 4ème minute par Lavezzi, une suite de première mi-temps un peu moins flamboyante, une égalisation sur pénalty. Un partout à la mi-temps, j’en profite pour filer aux toilettes, et là, c’est le monde à l’envers, ce que vous ne verrez jamais dans une soirée ou dans une station service sur le départ des vacances : ce sont les hommes qui, lassés de la file d’attente chez eux, squattent les ladies room. Les ladies en question râlent un peu, mais c’est pour la bonne cause.

Ici-paris

Retour en tribunes pour la suite du match, et voir Paris repasser devant et Zlatan Ibrahimovic se faire mal. Aïe. Je facebooke, je twitte, j’instagram, merci la 4G. A chaque but, je reçois un SMS « Buuuuuut » de ma collègue G, c’est beau la technologie, c’est beau le foot.

Et puis ce but de Pastore à la toute dernière minute, au moment où nous parlions des gens qui quittent leur place avant la fin du match pour éviter les bouchons. Ces impatients là auront raté du beau spectacle, et une belle explosion de joie, mes voisins se prennent dans les bras, les joueurs aussi (ou vice-versa), ça crie, ça chante, ça danse, c’est beau.

Et puis cette marée chantante prend le chemin de la sortie, sans s’arrêter de commenter le match, cette victoire 3-1, les yeux déjà tournés vers le match retour. Nous rejoignons le reste du groupe, direction le restaurant car tout ça nous en a mis en appétit. Dans la voiture, nous écoutons l’analyse du match sur RMC, un truc pareil ne m’arrive pas souvent, et on a beaucoup ri de l’élocution du journaliste..

Arrivés au Volver, l’ambiance est argentine, la bière aussi. Foncez-y si vous aimez la bonne viande et la bonne franquette, ça vaut le coup ! Le temps passe vite quand on fête la victoire, et l’heure de se coucher arrive très vite. Et puis ce serait dommage de ne pas profiter de la nuit au Royal Monceau. Il était plus de 2heures du matin quand nous sommes arrivés au palace, mais j’ai tout de même pris le temps de « visiter » ma chambre, complètement époustouflée. J’ai si bien dormi que ça devrait être interdit.

royal-monceau-air-max

terrasse-royal-monceau

Le lendemain matin, nous sommes jeudi, j’ai du mal à me mettre dans la tête que nous sommes toujours à Paris, et qu’il faut retourner au bureau. Car si le reste du groupe prend la direction de Charlety pour tester la Magista de Nike, je dois bien retourner travailler. Mais pas sans petit déjeuner et contempler le bus du PSG venu chercher les footballeurs du jour. Les passants, intrigués, demandent quand sortent les joueurs. Certains ont toujours sont toujours vêtu du maillot du club, je les soupçonne d’avoir dormi avec (ou de ne pas avoir dormi du tout).

bus-PSG

Je laisse ce bus fiers de ses couleurs devant l’hôtel avant de reprendre le métro vert qui me ramène à la réalité. Merci Paris, rendez-vous mardi !

Marie

rédactrice web freelance, j'écris depuis quinze ans sur mon blog Graine de Sportive, et j'ai collaboré avec plusieurs médias. Contactez-moi pour me confier vos besoins sports et loisirs !

Vous pourriez aussi aimer...