Certains, comme la marmotte, voudraient bien hiberner tout l’hiver, pour ne se réveiller que quand le printemps sera venu. Qui sait, peut-être que les marmottes snoozent quand elles se rendent compte que l’hiver est toujours là, pour nous, il y a des matins comme ça, où le réveil est trop difficile. L’hiver, quand il fait froid, gris et nuit, on ne veut que dormir, et manger. Comme un joli petit écureuil ou une petite marmotte, notre organisme réclame la noisette du kinder bueno et la force du dinosaurus, pour faire des réserves pour l’hiver. Alors aller faire du sport quand on on est atteint de marmottitude aigüe ?
Cette période qui précède Noël, ces détestés mois d’octobre et novembre, on ne voudrait que se terrer dans sa grotte. Courir ? il fait trop froid ! Aller à la gym en sortant du travail ? Il fait déjà nuit, c’est l’heure d’aller se coucher non ? C’est d’ailleurs toujours ce trimestre là que je rate à la gym suédoise. Coïncidence ? je ne crois pas.
Dés que les jours commencent à rallonger, et que quelques rayons de soleil d’hiver pointent le bout de leur museau, psychologiquement ça va déjà mieux. Pour preuve, lundi après-midi, un café sur la terrasse ensoleillée du jardin de mes parents et me voilà réinscrite pour 3 mois de sport (gym suédoise mon amour). Marmottes le sport nous sauvera, on dort encore mieux, on se réchauffe, on retrouve de l’énergie, on chasse la graisse et l’hiver sur de la musique qui bouge, et le tour est joué. En attendant le printemps et un climat plus favorable à notre condition.