Je n’avais pas vraiment prévu de faire un article sur la petite initiation de surf que nous avons eue au swatch girls pro (les médias à l’eau en attendant le prochain call) mais j’ai récupéré des photos de moi pendant la leçon et en voyant cette flaritude en lycra, je me suis dit qu’il fallait que je vous le partage.
Vous le savez, j’ai déjà quelques stages de surf à mon actif, je ne suis plus tout à fait débutante, mais pas encore autonome. Il y a encore du boulot pour que je puisse me considérer comme une surfeuse en herbe, mais je persévère parce que j’adore ça. Lors de mon premier stage de surf, à Biarritz, je ne pensais pas aimer autant ça. J’avais peur de ne pas y arriver, de ne pas avoir envie de continuer. Résultat, j’ai passé une super semaine, au point de réitérer l’expérience avec un stage à l‘ucpa de port d’albret l’an dernier. On prend les mêmes et on recommence, pour une nouvelle semaine, surf & fun à trois, dans la joie et la bonne humeur. A chaque stage, de chouettes moments d’amitié passés à pratiquer un sport que je commence à adorer, et l’envie d’en faire toujours plus.
La première fois que je me suis levée dans les mousses, j’étais extatique et je suis restée debout sur ma planche jusqu’ à être bien enfoncée dans le sable. La première fois que je suis passée au large, j’ai passé 10 minutes assise sur ma planche à reprendre mon souffle et à regarder l’horizon en trouvant ça magique, d’être assise là dans l’océan au milieu des surfeurs. La première fois que j’ai réussi un take-off sur une vraie vague, je crois qu’il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Bien sûr, je suis beaucoup tombée entre ces petits progrès, j’ai du recommencer encore et encore, prendre en compte les conseils de mes moniteurs, mais à chaque petite étape franchie, j’ai pris un tel plaisir que j’ai envie de progresser encore, de me dépasser, de mieux comprendre les vagues et l’océan.
Ces quatre jours au Swatch Girls Pro, immergée dans l’ambiance compétition de surfeuses, m’ont fait le plus grand bien. Et l’initiation surf encore plus. Même si ce n’était qu’une heure à l’eau, dans les petites mousses, j’étais ravie de porter à nouveau une grande planche sous le bras, d’apprendre à nouveau le redressement sur le sable, d’aller faire du bodysurf pour goûter les vagues, et enfin de glisser sur les mousses. A la fin de notre session, le temps s’est considérablement amélioré, le soleil est apparu et la compétition a pu reprendre l’après-midi. Coïncidence ? Je ne crois pas, et mon weekend a vraiment basculé du côté topissime à ce moment là. Mais je crois que les photos parlent d’elles-mêmes. (Merci Valentine pour avoir immortalisé ce moment)
Et tout en haut, c’est Johanne Defay, cette même jeune fille qui a passé toute sa matinée à l’eau dimanche, enchaînant demies-finales et finales des compétitions WQS et junior, qui a levé les bras à la demande du speaker pour rester à l’eau entre ses deux finales, et qui a pleuré de joie en sortant de l’eau. Le surf, c’est de l’émotion ou je ne m’y connais pas !