Pour commencer, on ne dit pas Coubertin, pour le tournoi de tennis féminin parisien, mais l’open GDF SUEZ. Je n’ai juste pas pu m’empêcher pour la rime.
Hier soir, donc, je suis retournée à Coubertin, pour l’open GDF SUEZ, après la soirée d’Amélie, mardi. Arrivée juste après la défaite de Maria Sharapova, nous avons commencé par boire une coupe de champagne en son honneur, au village GDF SUEZ, avant de partir pour la visite guidée des coulisses du tournoi.
Je n’étais jamais venue au Stade Coubertin pour autre chose que pour ce tournoi de tennis, mais il parait que c’est très différent. Tout est mis en place et décoré largement avant le début du tournoi, pour avoir le temps de tout bien mettre en place avant l’arrivée des joueuses. Le thème de cette année : l’Afrique.
Couloir d’entrée des joueuses, espace journalistes, salle de conférence de presse, accueil des joueuses, salon des joueuses (regardé par le hublot), village des partenaires, tout y est passé dans un parcours un peu labyrinthe dans les couloirs-coulisses du tournoi.
A noter que l’Open GDF SUEZ est le premier tournoi « neutre en carbone ». Avec l’aide de Love the World, le tournoi a affiché sa volonté de compenser ses émissions de CO2. Encore à l’état des lieux, le but est de réduire et compenser au maximum les émissions, à partir de maintenant et pour l’avenir.
Une fois cette visite achevée, direction les tribunes pour le quart de finale de Marion Bartoli, contre l’Italienne Vinci. Après l’hécatombe des têtes de séries, Marion a devant elle un tableau quelque peu dégagé et en main les clés pour en profiter. Mais ce ne fût pas si simple. Souvent menée, Bartoli a bien failli passer, elle aussi, à la trappe. A 6-4 4-1 en faveur de l’italienne, on ne donnait pas cher de sa jupe rose. « Les carottes sont presque cuites » dit le monsieur derrière moi. Mais la française ne voulant pas se laisser cuire si vite, enchaîna les jeux pour revenir à 4 partout, puis à 6-4. Le troisième set nous causa lui aussi quelques frayeurs, menant les deux joueuses à disputer un jeu décisif, remporté,finalement et heureusement par Marion Bartoli. « Ah on a enlevé les carottes du feu et on a mis la pasta » dit le monsieur derrière moi. Score final 4-6, 6-4, 7-6.
Marion Bartoli a montré ici une bonne solidité mentale, et a insisté sur le « soutien du public », avec lequel elle pourrait « soulever des montagnes ». Et toujours, ces petits sauts entre les points, ces coups frappés dans le vide, ses regards à Papa.. Espérons surtout qu’elle aura récupéré pour sa demie aujourd’hui, et qu’elle pourra faire ce que le tournoi attend d’elle : remporter cette édition de l’open GDF SUEZ.
Pour finir cette soirée riche en émotions, petit dîner bien délicieux avec Emilie Loit. Merci à Tennis au féminin pour ce bon moment !
